Sursaut dans le feuilleton médiatique d'une personnalité en rémission. Si la vie privée d'Ezra Miller n'a eu de cesse de faire les gros titres depuis le début de cette année - à coups de soubresauts juridiques, d'accusations de grooming et de gilets pare-balles pour se protéger du Ku Klux Klan - l'impressionnante cavalcade serait peut-être en passe de se résoudre. L'acteur(ice) a récemment publié un communiqué officiel, dans lequel iel présente ses excuses pour son attitude des derniers mois. Miller explique être passé(e) par une période de crise, et serait en chemin vers une thérapie ou un traitement susceptible de l'aider à voir un peu plus clair.
La solution n°1 de Warner Bros.
La rédaction de
Variety publie le communiqué, avec les éléments de langage routiniers de ce genre d'excuses publiques. Une sortie de crise prévisible, et même évoquée récemment par le
Hollywood Reporter en accord
avec les souhaits de Warner Bros., principal employeur de l'interprète de
Barry Allen dans le futur film
The Flash. Celui-ci serait peut-être sauvé, pour peu que les choses suivent le déroulé prévu au départ.
"Après être passé(e) par une période de crise intense et difficile, je réalise à présent que je souffre de problèmes mentaux complexes et ai dès à présent entamé un traitement. Je tiens à m'excuser auprès de toutes celles et ceux que mon attitude a pu inquiéter ou choquer. Je m'engage à faire le travail nécessaire pour aborder la prochaine étape de ma vie sur une base plus saine et plus productive."
Effectivement, dans les différentes pistes de réflexion envisagées par Warner Bros., l'idée de licencier Ezra Miller ou de l'éloigner de la campagne de promo' de The Flash avait été évoquée, dans le cas où l'acteur(ice) refuserait de se faire suivre par des professionnels suite à son attitude récente. Pour rappel, Miller a, au cours des derniers mois, menacé plusieurs personnes lors d'un séjour à Hawaï, été condamné(e) pour effraction, et s'était reclus(e) dans une exploitation agricole entouré(e) d'armes; d'une adolescente et d'une mère célibataire. Détail scabreux qui avait conduit les services de protection de l'enfance à s'intéresser au cas de l'interprète. D'autres affaires antérieures avaient déjà entaché son image publique, notamment lors d'une curieuse séance d'étranglement d'une fan en Scandinavie. A l'époque, d'aucuns pensaient à une blague, ou à une situation qui aurait dérapé.
Les excuses de Miller suivent donc la piste n°1 du plan de sauvetage de The Flash - pour Warner Bros., si l'acteur(ice) acceptait de suivre un traitement et de présenter des excuses, il serait encore possible de l'intégrer à la campagne de promo' du film d'Andy Muschietti et de lui permettre d'accorder quelques interviews à une presse triée sur le volet. Ce qui signifie sans doute que les journalistes qui souhaiteront l'interroger devront accepter de rester dans un cadre strict de questions triées à l'avance, en évitant de serpenter vers sa vie privée pour se concentrer sur le long-métrage, exclusivement. Les histoires de retour en grâce étant considérées comme partie intégrante du mythe hollywoodien, pour peu que Miller suive le sentier millimétré qui se profile pour les vedettes prises dans ce genre de spirales, il n'est effectivement pas impossible que le projet parvienne à se sortir du bourbier où il s'était enfermé.
A suivre, en espérant au passage que l'acteur(ice) trouve effectivement la lumière et qu'il ne s'agisse pas que d'un simple plan de com'.