Si Marvel Studios ne semble pas s'être décidé sur la situation à adopter vis-à-vis du comportement de Jonathan Majors, les agences de représentants associées au comédien ont décidé de prendre les devants. Inculpé au pénal pour coups et blessures, l'interprète de Kang le Conquérant (et de Damian Anderson dans le film Creed III de Michael B. Jordan) a été lâché par ses représentants de l'agence Entertainment 360, agence de talents et société de production à Hollywood, selon les informations de Variety.
La rédaction de l'antenne de presse indique également que la Lede Company, société de consulting et de mise en avant des marques et des personnalités publiques, a aussi décidé de rompre sa relation de travail avec Majors récemment.
Affaire en Cours
A l'origine de ces prises de positions très nettes, un scandale récent : à la fin du mois de mars, l'acteur de trente-trois ans avait été arrêté par la police de New York pour coups et blessures sur une jeune femme, admise en soins hospitaliers. Si les jours de la victime ne sont pas en dangers actuellement, le rapport médical formulé par les médecins en charge de son cas indiquaient des traces d'étranglement et des coups portés à la tête. Si la défense de Jonathan Majors nie les accusations de violence conjugale, et affirme même détenir des échanges de SMS susceptibles d'innocenter le comédien (ou d'alléger son cas), la justice de l'état de New York s'est bel et bien saisie de l'affaire.
Du côté de
Marvel Studios, le journaliste
Jeff Sneider expliquait récemment
que la situation n'avait pas encore été adressée à l'heure actuelle - mais que les équipes de
Kevin Feige allaient s'entretenir avec les représentants de
Majors pour envisager différents cas de figures. Un moment de tension qui nous rappelle l'attitude d'
Ezra Miller et de
Warner Bros., avec un studio qui avait là-aussi investi gros sur une personnalité publique avant de se retrouver confronté à un scandale public de grande ampleur. Or, si
Jeff Sneider faisait référence à
Entertainment 360 et à la
Lede Company en évoquant les "représentants" de
Jonathan Majors, il n'est pas certain que les solutions envisagées par
Marvel ne trouvent d'interlocuteurs dans l'immédiat. A l'exception, bien sûr, de ses avocats, qui devront trancher sur la nature du contrat signé entre l'acteur et la société de production et des éventuelles clauses de licenciement si cette piste est considérée à moyen ou à court terme.
Pour l'heure, il est surtout assez probable que Kevin Feige attend de connaître la décision du tribunal avant de se positionner.