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En définitive, Disney accepte de reporter le lancement français de Disney+ au 7 avril

En définitive, Disney accepte de reporter le lancement français de Disney+ au 7 avril

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Dans la soirée d'hier, la rédactions des Echos publiait une tribune détaillant les risques pesants sur l'internet français avec le lancement prochain de la plateforme Disney+. Les réseaux du web, saturés, compartimentés dans un certain volume de bande passante disponible, risquaient de tomber en surcharge, menaçant ainsi toutes les autres utilisations du réseau par-delà la seule pratique du streaming (plus de détails ici). 
 
Les opérateurs et fournisseurs d'accès auront, à cet égard, lancé un appel de détresse : suite à une forte et soudaine augmentation du trafic, liée au confinement, le gouvernement sera intervenu pour persuader Netflix, principal fournisseur de vidéos à la demande, de baisser la qualité de ses contenus pour fluidifier et alléger les échanges de données. En ce qui concerne Disney+, les autorités avaient tenté de convaincre le groupe Disney de reporter de quelques semaines le lancement de la plateforme, le temps de réguler les problèmes de trafic et de ne pas surcharger le réseau au pic de la crise sanitaire actuelle.
 
Après un premier refus, l'entreprise opte finalement pour remettre à plus tard l'ouverture de Disney+ au public français. La plateforme s'annonce désormais pour le 7 avril prochain. Plusieurs internautes intelligents ont déjà pris le temps de réagir à cette nouvelle, avec la mesure et le recul que l'on connaît chez l'utilisateur lambda - en reflet de ce caprice, l'énorme poids de la marque Disney dans le monde et la frustration du confinement empêcheront sans doute, pour beaucoup, de comprendre les raisons de ce retard, liée à de saines précautions pour maintenir en bon état le web français (utile aux entreprises, aux particuliers, mais aussi aux hôpitaux pour l'échange d'information). 

 
 
Derrière les premières menaces - prévisibles - de boycott, on aurait donc envie de saluer la décision du groupe, prêt à un compromis en dépit de lourdes pertes sur le plan boursier depuis le début de l'épidémie. Les futurs abonnés auront toujours la possibilité de se décaler sur Prime, Netflix, OCS, Canal+ ou autre plateformes disponibles sur le marché (le temps de patienter pour revoir La Belle et le Clochard, ou autre besoin urgent du même ordre). 
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Corentin
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