C'est sans doute un détail pour vous, mais ça ne l'a jamais été pour Warner Bros.. A l'époque du premier Suicide Squad, le studio, décidément heureux d'avoir arraché David Ayer à ses barbecues, ses razzias aux stands de t-shirts Punisher de contrefaçon chez l'armurier local et ses débats sur la balistique courbe ou la stabilité gyroscopique des ogives de sniper, s'était amusé à jouer sur l'imagerie "gangster" du cinéaste et son esthétique de gangs et de cartels pour communiquer sur l'art du tatouage.
Depuis les filtres Snapchat jusqu'au catalogue de motifs Harley Quinn, tout un pan de la promo' du film axée sur les "Skwad" en capitales, les "Damaged" en italique et les "Lucky You" étrangement situés. Avec le recul, on serait sans doute capables d'en rire aujourd'hui, mais ce ne serait probablement pas très gentil pour les fans vrais qui avaient choisi, à l'époque, de se graver à l'encre indélébile les divers slogans de leurs personnages préférés sous la peau, comme ces fans de Sum 41 qui pensaient que leurs passions musicales de jeunesse durerait pour toujours. Du côté de Warner Bros., Margot Robbie et Cathy Yan, l'idée était de corriger le tir avec Birds of Prey, en jouant avec cet héritage pour souligner l'émancipation d'Harley Quinn en utilisant ce gimmick visuel.
wait she turned that J into... a siren! pic.twitter.com/Cp2vilPaWk
— igor (@marywarvel) September 30, 2019