Home Brèves News Reviews Previews Dossiers Podcasts Interviews WebTV chroniques
ConnexionInscription
Batman & Robin #1, la review

Batman & Robin #1, la review

ReviewDc Comics
On a aimé
On a moins aimé
Notre note

A l'occasion du relaunch, une pléthore de titres Batman s'est vue programmée, confirmant son statut de plus gros vendeur de chez DC Comics. Alors qu'est-ce que Batman & Robin a de particulier pour le différencier des autres, que ce soit le très bon Detective Comics, le très attendu Batman qui est un succès annoncé, et du titre Batman: The Dark Knight qui s'est construit grâce à la réputation de David Finch ? Pour s'imposer parmi tous ces titres, il fallait jouer des coudées franches.

Les Entreprises Batman & fils

Ce qui est censé donner un ton particulier à ce titre, c'est évidemment la relation qui lie Batman à Robin, ce dernier qui n'est autre que son fils, Damian Wayne. Et c'est sans doute ici ce qui pèche le plus, puisque cette relation est ici décrite de façon lourde et avec des rouages trop évidents, sans aucune saveur. Là où Grant Morrison avait créé une dynamique géniale entre Dick Grayson et ce même Damian, on avait espoir d'assister à quelque chose de plus profond, tant les liens qui les relient sont encore plus complexes. Mais Peter J. Tomasi semble toujours choisir la voie de la facilité, donnant à Damian la même attitude que face à Dick, un gamin impertinent et beaucoup trop sûr de lui, et faisant de Batman un être taciturne, entraînant son fils de façon presque militaire. Même la scène où il amène son fils sur les lieux de la mort de ses parents est d'un banal affligeant et ne transpire aucune émotion. Reste qu'il sait très bien écrire les scènes d'actions, même si l'enjeu est parfois un creux. Le récit reste dynamique et virevoltant, comme on si attend pour le Dynamic Duo. Cependant, les actions de petite frappe de Damian restent très prévisibles. Un autre bon point, c'est l'intégration de la création de Grant Morrison, la Batman Incorporation, puisqu'on voit le Batman de Moscou. A cette occasion, on croise aussi le vilain qu'ils auront à affronter, NoBody, mais ne tournons pas autour du pot, celui-ci est bien inintéressant pour le moment.



Deux Wayne, deux héros

Tous comme Batman et Robin sont un duo complémentaire, Tomasi a trouvé son partenaire en la personne de Patrick Gleason avec qui il avait déjà travaillé sur Brightest Day. Le problème, c'est qu'ils semblent trop bien s'entendre, puisque le dessin a les mêmes défauts que le scénario. En effet, si rien n'est mauvais ni catastrophique, le tout est beaucoup trop simple, à la limite du grossier. Gleason semble ne pas vouloir trop charger son dessin, mais le laisse du coup assez impersonnel tant il n'y aucune patte dans ces illustrations, on dirait une planche explicative en école de dessin. De plus, les décors sont soient vides soient fades, et ça c'est déjà beaucoup plus ennuyeux. Reste que le dynamisme est respecté (même sur certaines cases on cherche à comprendre ce qu'il se passe), et l'histoire est racontée de façon claire et concise, le choix ayant été fait de laisser tomber toute fioriture au profit du story-telling.



En somme, ce que l'on peut dire de ce titre, c'est qu'il est convenu et terriblement linéaire. Mais il n'y a pas de réelles erreurs, l'histoire est racontée efficacement et menée tambour battant, ce qui fait que ce n'est pas une lecture désagréable et en fait un titre idéal pour les transports en commun. On a plus l'impression d'un numéro d'ouverture qui aurait raté le coche en étant trop prudent. Il reste à espérer que l'intrigue se développe, et que la relation père/fils soit mieux exploitée et pas cousue de fil blanc comme actuellement.

Alfro
à lire également
Commentaires (0)
Vous devez être connecté pour participer