Dans la liste des problématiques rencontrées lors du feuilleton de production du film Captain America : Brave New World, on se souvient que le projet avait rencontré certaines difficultés au moment de se décider sur sa forme définitive. Un long moment après la fin du tournage, à la suite de projections presse décrites comme catastrophiques dans la presse spécialisée, Marvel Studios avait effectivement pris la décision de repartir sur les plateaux de tournage pour réorienter la tonalité du projet. Et rajouter, notamment, le personnage de Sidewinder, interprété par l'acteur Giancarlo Esposito. Le contenu précis de ce qui a été rajouté (ou retiré) n'a pas forcément été révélé, mais comme d'habitude dans ce genre de cas, les concept arts sont là pour servir de témoins à charge.
Serpent Society au Complet
En théorie, la présence de la Serpent Society était probablement prévue dès le départ. Et c'est normal : présente dans le volume de Nick Spencer sur Sam Wilson : Captain America qui sert de base au scénario du film de Julius Onah, l'organisation secrète passait pour une évidence. Sauf que, au départ, celle-ci aurait dû être représentée par d'autres personnages. Avant l'embauche d'Esposito, les personnages de Diamondback, Cobra, Mamba et Constrictor étaient supposés apparaître dans le projet. L'actrice Rosa Salazar (Alita : Battle Angel) et le catcheur Colby Lopez ("Seth Rollins" de son nom de scène) avaient même été embauchés, et coupés au montage, selon toute vraisemblance.
Sur les réseaux sociaux, l'artiste
Mushk Rizvi, une habituée des productions
Marvel Studios (
à qui on doit certain leaks récents), a présenté sur les réseaux sociaux les concepts qui avaient été développés pour la première version de la
Serpent Society. Visiblement, les quatre vilains secondaires étaient bien prévus, et probablement utiles pour différentes scènes de combat. Reste maintenant à savoir pourquoi ceux-ci ont été coupés au montage - manque de place, nécessité de recentrer l'intrigue autour du personnage de
Thaddeus Ross, volonté de résumer la "première partie" à un seul super-méchant,
Sidewinder.
Sur le papier, la Serpent Society ne représente pourtant pas grand chose à l'échelle des comics Marvel, et on n'est pas forcément certain que Kevin Feige aurait pu les reclasser ailleurs. Dans ce genre de cas de figure, le public a souvent tendance à se dire qu'un meilleur film se planque dans les interstices ou dans les versions balancées à la poubelle en salle de montage... mais avec seulement quatre sbires en costume de serpent comme argument à mettre dans la balance, on aurait du mal à ouvrir ce débat. Pour l'heure, Captain America : Brave New World doit être considéré tel quel : un film de plus chez Marvel Studios.
