Sortie de Spider-Man : Across the Spider-verse oblige, toutes les antennes médiatiques sont tournées vers le devenir de l'Homme Araignée et de son environnement sur les écrans. Productrice impliquée (bien malgré elle, on imagine) sur l'excellente franchise animée - et sur tout le versant horrible du spiderless-verse en live action, Amy Pascal a confié que plusieurs projets sont en développement, histoire de continuer à développer la franchise après Spider-Man : Beyond the Spider-verse en 2024.
Ainsi, au micro de Variety, Pascal a confirmé le développement au sein de Sony Pictures de deux projets : tout d'abord un film d'animation Spider-Woman qui devrait se concentrer sur le personnage de Gwen Stacy, et qui semble être en réalité le projet "Spider-Gwen" dont il est en fait question depuis la sortie du premier Spider-Man : into the Spider-verse. A priori, la priorité a d'abord été de poursuivre l'aventure de Miles Morales avec ses deux suites, avant d'embrayer sur le prochain spin-off au féminin. Au vu de la mise en avant de Gwen Stacy dans le second opus de la franchise, on se doute que la manoeuvre est aussi d'habituer le public à ce personnage afin d'avoir envie de la suivre par la suite en solo (ou avec d'autres spider-copines).
Vient ensuite la cerise chelou sur le gâteau, puisqu'Amy Pascal confirme également un projet de film live action dédié à Miles Morales en tant que Spider-Man, ce qui soulève là évidemment plus de questions. Le studio de Sony, de son accord avec Marvel Studios, ne peut en effet utiliser Peter Parker (Tom Holland) dans son univers cinématographique (constitué des Venom et de Morbius pour le moment, en attendant Madame Web et Kraven), et Miles Morales pourrait apparaître comme une bonne alternative pour donner au final à ces super-vilains un véritable adversaire arachnéen. Mais du côté du MCU de Marvel Studios, il a déjà été stipulé que l'oncle Aaron de Miles existe - et que donc ce dernier a aussi potentiellement son ticket d'entrée dans l'univers chapeauté (ou casquetté) de Kevin Feige.
L'un dans l'autre, on aura envie à la fois de se réjouir tout en gardant un certain recul face aux ambitions d'Amy Pascal, jamais franchement portée sur la qualité artistique dès lors qu'une franchise se montre lucrative. Profitons-en pour le moment : le Spider-verse en animation fait plaisir, et c'est quelque part inespéré d'avoir eu droit à ça jusqu'à présent.