Auteur historique du DC Comics des années 2000, Geoff Johns a peu à peu perdu de son importance chez l'éditeur à deux lettres. Bien qu'il soit l'instigateur du DC Rebirth de 2016, ses plans d'ensemble (Doomsday Clock, Three Jokers) se sont vus être mis de côté (des conséquences de nombreux retards de publication), tandis que la continuité principale voguait au rythme des idées plus ou moins farfelues de Scott Snyder (Dark Nights : Metal) et qu'elle est prise à présent dans la Dark Crisis on Infinite Earths de Joshua Williamson. Mais Johns n'a pas dit son dernier mot, notamment concernant une équipe fétiche pour lui : la Justice Society of America. Alors que son retour était prévu depuis de nombreuses années, il aura fallu se montrer très patient. C'est avec le one-shot The New Golden Age, de sortie cette semaine, que Johns va enfin pouvoir revenir à une équipe - et une période temporelle - qu'il affectionne particulièrement.
Les premières planches de The New Golden Age #1 se déroulent déjà plusieurs époques temporelles puisque Geoff Johns veut repartir à la base de la formation de la Justice Society of America tout en s'intéressant également au futur possible - d'où la présence d'une jeune Helena Wayne. Avec la présence de Rip Hunter et des Time Masters, mais aussi de Mime et Marionette, il apparaît évident que le scénariste n'a pas mis de côté les nombreuses pistes laissées en suspend depuis Doomsday Clock et Flashpoint Beyond. A voir désormais comment elles doivent s'agencer dans le reste de la continuité de DC Comics - qui entend de toute façon restaurer le Multivers originel alors que l'Omniverse établit que, de toute façon, chaque histoire peut se dérouler dans sa propre continuité. Avouez que c'est pratique.
Les planches sont illustrées par Steve Lieber et Jerry Ordway et sont plutôt encourageantes, si vous nous permettez l'avis très succinct. Sortie, donc, ce mardi 8 novembre avec des couvertures de Mikel Janin, Todd Nauck, Mike Allred et David Talaski, à retrouver ci-dessous.