A force, on risque bientôt d'être à court d'arlésiennes en activité. Rendez-vous compte: Doomsday Clock s'est achevé, New Mutants va sortir, Three Jokers aussi, et le Birds of Prey de Brian Azzarello et Ema Lupacchino est à nos portes après un menu décalage de neuf mois. Considérablement entamé par les relectures et corrections imposées au scénariste, le titre tombe un peu trop tard pour accompagner la sortie du film Birds of Prey, mais pile à l'heure pour la remise du disque d'or au rappeur Hatik. On ne voit pas bien en quoi ces deux événements seraient connectés, mais comme dirait Cebulski, on prend ce qu'on peut pour créer l'événement.
Le numéro devrait s'intéresser au personnage de Black Canary, contactée par une ex connaissance dans le pétrin. Tandis que sa quête coïncide avec Huntress, l'une et l'autre devraient découvrir une Harley sortie de la Suicide Squad et loin de Gotham City, pour aller ensemble botter les fesses des méchants. Ivan Reis, Joe Prado et Alex Sinclair s'occupent de la couverture principale, avec une variante de J. Scott Campbell et Ula Mos. Pour les planches intérieures, Ray McCarthy se charge de l'encrage, avec Trish Mulvihill et John Kalisz aux couleurs.
Quoi qu'il soit numéroté,
Birds of Prey #1 se présente
comme un mini-roman graphique de 96 pages à 9,99 dollars, accessible dès ce mardi 2 juin ("c'est plus le mercredi ?", les frères, suivez un peu) dans les kiosques. Ne reste qu'à espérer que l'attente valait le coup.
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