Avec un démarrage un poil décevant compte tenu des estimations, le film Birds of Prey (and the Fantabulous Emancipation of one Harley Quinn) continue une ascension douce au box-office, pas certaine de satisfaire les exigences des décisionnaires de DC Films et Warner Bros.
Après son second weekend d'exploitation (prolongé aux US pour cause de fêtes), Birds of Prey s'est trouvé une bonne vingtaine de millions de dollars, permettant d'amener le score à domicile à 61,6 M$ ; si les chiffres restent petits comparés aux précédents blockbusters de DC Comics, la chute du premier weekend au second n'est que de 40%, et l'on constate que le film a maintenu sa course sur la semaine pour doubler son chiffre de départ, ce qui reste à souligner. La méthode de changement de nom pour les cinémas US a peut-être eu un effet.
La tendance est similaire à l'international, puisque Birds of Prey est passé de 48 à 83M$, pour un total au box office mondial de 145,2M$. Les estimations misent désormais vers un score final aux alentours des 200M$, ce qui, avec le budget marketing et la part allouée aux cinémas, devrait permettre à Birds of Prey d'être un peu rentable, sans pour autant sabrer le champagne. Un constat dommageable à notre sens, avec la crainte que Warner Bros. revoit une nouvelle fois ses plans et cesse d'expérimenter avec ses adaptations super-héroïques.
Birds of Prey est encore diffusé dans nos salles de cinéma actuellement.