Après l'affaire Han Solo, Edgar Wright revient sur son départ d'Ant-Man

Merci tellak c'était plus ou moins où je voulais en venir.

Et Sergio je suis simplement venu nuancer ton propos et ton admiration des films de ton enfance, à aucun moment j'ai ne serait-ce qu'insinué que c'était mieux maintenant : juste que la situation actuelle a précisément commencé au cours de la décennie que tu glorifies.

Merci de ne pas déformer mes propos

Combien de réalisateurs sont partis de projet de film a cause de divergence avec le studio, ça ne se compte plus .
Ce qui démontre qu'il y a moins de YES MAN qu'on ne le dit, quasiment tout les réalisateurs ont eu ce cas de figure , sauf ceux qui sont toujours d'accord avec la production !

Mais on en parlait moins dans le passé, soit le projet était annulé ,soit repris par un autre réalisateur.

Je trouve qu'il y a une espèce d'énorme hypocrisie autour de ces histoires de donner carte blanche aux réalisateurs.

Les critiques spectateurs comme journalistes ont créé cette situation. C'est une question d'offre et de demande tout simplement. Warner a tenté (qu'on le veuille ou non) et le résultat a été vivement critiqué quand d'autres produisaient des films beaucoup plus standardisés non sans autant de défauts qui étaient acclamés.

"Ce qui démontre tristement la contamination du profit et par extension du capitalisme sur l'art." Oui mais si des sites comme le votre mettez des superbes notes à des films comme AoU et CW, peut être que cela n'encourage pas l'art. On peut passer un bon moment devant un film sans pour autant dire qu'il est exceptionnel.

Après c'est clair que son cas personnel ne reflète pas tout le MCU, et encore moins le cinéma hollywoodien dans son entièreté. Mais je pense qu'il faut aussi savoir reconnaître les bons exemples lorsqu'il y en a :)

Le cas Edgar Wright/Ant-Man est d'ailleurs hyper déplorable... J'en viens finalement à regretter que son film ne soit pas intervenu dans la phase 3, où Marvel semble prendre plus de risques ou en tout cas donne plus de libertés à ses auteurs. Un Ant-Man de Wright parmi les Spider-Man de Jon Watts, Thor 3 de Taika Waititi ou Black Panther de Ryan Coogler ça aurait eu de la gueule ! (2/2)

@RobbStark : Ce n'est pas parce qu'un mec a commencé sa carrière avec des trucs trash qu'il ne peut pas s'épanouir dans des propositions "édulcorées". D'ailleurs c'est une mission assez noble d'adresser ses idées et son esprit (sains) au plus grand nombre, de la même manière que le faisaient d'ailleurs nombre de blockbusters des années 70-80.
Après tu es en droit de ne pas le croire, mais je trouve ça dommage finalement de ne croire plus personne en se basant sur le postulat qu'un auteur au sein d'un studio sera forcément bridé. Gunn répète à qui veut l'entendre que Guardians 2 est son film le plus personnel, ce qui est l'aspect essentiel d'un film "d'auteur" (et ce que corroborent ses amis de longue date comme Michael Rooker), qu'il jouit d'une liberté créative totale et qu'il ne prévoit pas de retourner à un cinéma plus fauché pour le moment. Ce qui au demeurant ne l'empêche pas d'écrire et produire des trucs plus proches de son début de carrière comme The Belko Experiment :) (1/2)

@Sergio, le Nouvel Hollywood c'est les années 70 (plus exactement fins années 60 - début années 80 avec Scorsese, De Palma, Coppola).
Effectivement c'est à partir de cette époque que les réalisateurs sont enfin perçus comme les auteurs des films (merci la Nouvelle Vague) et réussissent à avoir le final cut mais c'est justement dans les années 80, en partie à cause des films de Lucas et Spielberg, que les studios réalisent qu'ils peuvent se faire un max de thunes en capitalisant sur des licences et du coup commencent à remettre la main sur le final cut (ce qui au passage était la norme avant les années 70).

Oui enfin James Gunn il a beau prétendre avoir eu une grosse liberté, les deux Guardians sont des films très édulcorés par rapport à ce qu'il a fait avant, alors qu'il se seraient pourtant bien prêtés à un truc un peu plus sale. Après est ce qu'il s'est lui-même imposé des limites je ne sais pas.

@Thor2.0 Bah en ce moment c'est la mode de cracher sur Disney. Sachant que le départ d'Edgar Wright n'a rien à voir avec eux...

Je dis pas que Disney a toujours fait les bons choix. Mais les accuser de tout et de rien à chaque fois (surtout quand c'est faux Darki21) c'est pas très interessant comme commentaire.

@Darki21 ah bon James Gunn n'a pas eu de liberté ?

comme si Disney laissait des libertés à ses réalisateurs... XD

C'est d'autant plus incompréhensible qu'un Ant-Man d'Edgar Wright aurait sûrement fait autant au box office que celui de Reed (on va pas me dire que le caméo du Faucon vendu dans un pauvre TV Spot a fait venir le public). S'il y avait bien un héros avec qui tu peux vraiment expérimenté c'était Ant-Man...

Il y a moyen que Marvel Studios se rattrapent s'ils ont vraiment laissé carte blanche à Waititi et Coogler (les deux vrais auteurs de cette phase 3 avec Gunn, Watts est un peu à part avec Spider-Man).

Et si tu trouves que c'était le début de l'interventionnisme global des studios (même si je ne suis absolument pas d'accord), aujourd'hui c'est son paroxysme avec des films de producteurs sans ames aux réalisteurs accessoires interchangeables.

@Nick Furax, euh... les 80´s c'est surtout les grandes productions portés par des reals fougueux et talentueux, qui avaient non seulement carte blanche, mais aussi le director's cut (Scorsese, Spielberg, Coppola).
Et je ne te parles même pas des vraies films de Sf adulte rated R de mecs comme Cameron, Verhoeven ou Scott.
Si tu trouves qu'à l'époque c'était déjà artistiquement discutable, aujourd'hui, c'est bisounours et compagnies...

Oui enfin les 80's c'est un peu la fin de la créativité et le début de l'interventionnisme global des studios, ne pas confondre nostalgie et réelle appréciation critique

Ça devient vraiment une plaie cette priorité au cinéma de licence des gros studios.
Ça rend vraiment le paysage cinématographique hollywoodien d'une pauvreté ...
Si le publique pouvait se réveiller et boycotter , quelques gros incidents industriels pourraient y mettre fin, pour revenir à la créativité de l'entertainement des 80.
Mais quelque chose me dit que c'est pas pour tout de suite.

Mais ne serais-ce pas le boulot de Kevin Feige ou Kathleen Kennedy de connaitre le but, les objectifs ou encore les ambitions des réals qu'ils choisissent ? Ou alors ils le font mal, ou ce sont les réals qui mentent...je ne sais pas...