En l'espace de quelques années, plusieurs "réalités" du monde de DC Comics se sont achevées... pour être remplacées par d'autres versions, plus modernes. Dans le cas des productions en images réelles, l'ancienne saga des productions Warner Bros. est sur le point de s'éteindre avec la sortie d'Aquaman & le Royaume Perdu, et dans le cas des univers "DCAU", on pensait avoir obtenu une sorte de nouvelle feuille blanche avec le "Tomorrowverse" que voilà, déjà, une première crise est à l'horizon.
Crisis... Finale ?
Le long métrage Justice League : Crisis on Infinite Earths semble chercher à déroger aux règles classiques de cette famille de longs-métrages animés - d'abord, celui-ci a été monté en trois parties, pour une durée globalement assez ambitieuse à l'échelle des productions WB Animation. Et surtout, l'avenir de ce petit catalogue n'est plus forcément garanti. Sous la présidence de James Gunn et Peter Safran, la nouvelle saga DC Comics devrait aussi se tourner plus largement vers les formats animés (avec des séries, oui, mais aussi des films, selon toute vraisemblance). Le fait d'avoir eu droit à deux annonces consécutives, d'une part pour l'adaptation de Crisis, et d'autre part pour l'adaptation de Watchmen, a donc tout l'air d'un genre de baroud d'honneur pour les équipes de WB Animation.
Remarquez, tout ceci n'a rien de garanti et cette famille de projets n'a jamais été dérangée (jusqu'ici) par les changements de présidence au sommet de la pyramide franchisée. Mais, d'expérience, les Crisis ont généralement un effet certain sur la continuité. Avec un avant... et un après. Surtout pour l'oeuvre qui sert de matériau référentiel à cette adaptation : le célèbre Cris on Infinite Earths de George Pérez et Marv Wolfman, pierre angulaire incontournable dans la chronologie éditoriale de DC Comics. Pour l'heure, à vous de nous dire : une première bande-annonce officielle est tombée (après le teaser) pour la première partie de ce Justice League : Crisis on Infinite Earths - Part 1.
Le long-métrage est attendu pour le 24 janvier 2024.