Tout vient à point qui n'amasse pas mousse. Ou un truc dans le style. Dans le cas du film Spawn, la situation serait enfin en passe de se débloquer selon Jason Blum, producteur sur l'adaptation du comics de Todd McFarlane et président des studios Blumhouse. Le spécialiste des productions campées dans le cinéma d'épouvante répondait récemment aux interrogations de la rédaction de ComicBook, une bonne occasion d'évoquer le cas Spawn après de longues années de gestation infructueuse.
Spawn is Bluming
Première nouvelle : le film serait encore en passe d'être réécrit. Pas forcément un bon signal, dans la mesure où le projet avait déjà été confié à une nouvelle équipe pour corriger la première version de
McFarlane - à l'époque où l'auteur du comics espérait écrire et réaliser lui-même l'adaptation de son héros vedette. Pour être précis, le film avait même été réécrit... trois fois. Il y a trois ans, un scénariste anonyme (
mais visiblement très compétent) avait abandonné le travail. Dans la foulée,
Brian Tucker, auteur du néo-noir
Broken City signait pour reprendre le script et, un peu plus tard,
trois nouvelles plumes étaient engagées pour passer une nouvelle couche.
Ce problème de scénario - plutôt ironique pour un personnage avec l'histoire de Spawn - continue de poser problème dans le présent. Puisque si Jason Blum estime que les choses avancent bien sur la préproduction, et se permet même d'envisager une sortie pour 2025, le producteur explique que la grève des scénaristes a encore une fois mis les machines à l'arrêt.
"Je dirais qu'il y a de bonnes raisons d'espérer parce que le projet est en développement très, très actif. Mais il faut d'abord que nos amis les scénaristes et les studios règlent leurs différends, et que l'écriture reprenne. Nous avons une super équipe de gens qui travaillent dessus, et mon espoir pour ce film - je dirais que je prédis une sortie pour une adaptation de Spawn en 2025. Pas de promesse, juste une prédiction."
Hey. The Flash a bien fini par sortir (d'ailleurs, ça valait le coup). Reste donc à faire preuve de patience pour ce cher vieux Todd McFarlane, qui n'a eu besoin de personne pour conquérir, seul, le marché des comics indépendants avec son héros masqué dans le grand flot chaotique des années quatre-vingt dix. L'avantage des comics : on peut tout faire seul, sans besoin de cinq étapes de validation et avec des scripts approximatifs qui ne nécessitent pas de réveiller les financiers.