Drôle d'année pour la San Diego Comic Con en approche. A moins d'un mois de la tenue des festivités, pour cette célébration annuelle de la pop-culture, plusieurs acteurs majeurs du divertissement de masse se font porter pâle. Alors que Marvel Studios annonçait ne pas tenir de panel pour le célèbre Hall H cette année, sa défection est suivie de celle d'autres grands studios, dont l'activité de plusieurs rentre directement dans le cadre de notre ligne éditoriale (puisque les adaptations de comics se terrent désormais un peu partout). La convention ne devrait a priori pas être vide de toute activité, mais le signal envoyé est un poil pré-occupant - surtout pour les personnes venues recherche l'effervescence du Hall H.
Ainsi, le sérieux Variety nous explique que pour la San Diego Comic Con 2023, en plus de Marvel Studios - ces derniers devraient avoir un stand, malgré l'absence de panel - ce sont Sony Pictures (qui a pourtant Kraven ou Madame Web à défendre), Netflix (qui est sur plusieurs fronts en termes d'adaptation de comics), HBO et Universal Pictures qui s'abstiendront tous de toute activité. Une absence qui se fait en parallèle d'une grève des scénaristes en cours depuis maintenant plusieurs semaines, alors que se profile également une grève des acteurs (avec la Screen Actors Guild of America). Difficile de faire la fête lorsque deux corps importants des grosses productions sont en train de protester pour la protection de leurs emplois.
Reste à savoir si Warner Bros. Discovery et son antenne Max seront de la partie - avec Blue Beetle et Aquaman & The Lost Kingdom, ainsi que tout le potentiel d'annonces autour du DCU de James Gunn - tandis que Amazon devrait présenter quelque chose autour de The Boys : Gen V, quoique rien n'a encore été officiellement annoncé. Du côté de Paramount Pictures est attendue une présentation pour le film animé TMNT : Mutant Mayhem. Dans l'ensemble, l'activité médiatique sera en tous les cas plus réduite qu'à l'habitude - sans pour autant revenir aux années maudites du Comic-Con@Home qui avaient suivi la pandémie de Covid-19 en 2020 et 2021. On vous avoue que la perspective de ne pas être éreinté par quatre jours de convention à distance n'est pas si désagréable. Affaire à suivre.
