MàJ 10/07/22 ; les chiffres définitifs ont permis de revoir le tout à la hausse : Thor Love & Thunder finit en fait à 302 M$ avec 143 M$ cumulés aux Etats-Unis et 159 M$ à l'international.
Les estimations de la semaine se sont révélées assez proches de la réalité en ce qui concerne le score au box-office mondial de Thor : Love & Thunder, dernière production du géant Marvel Studios. Malgré des retours critiques assez mitigés (dont le notre, qui tombe clairement dans cette catégorie), le film de Taika Waititi a su trouver son public - du moins parmi tous les fans qui se sont rués en salles pour ce premier weekend d'exploitation.
Les médias spécialisés font déjà tomber les chiffres du box-office, à la fois sur le territoire domestique (aux Etats-Unis) et à l'international, avec un total qui se chiffre à 290 M$ ; les trois cent seront donc dépassés d'ici le prochain jour, alors que le site Variety estime que le budget de production du film était de 250 M$ (un chiffre qui explique peut-être a posteriori tout ce dont on entend sur les nombreuses coupes), soit l'un des chiffres les plus chers à produire de Marvel Studios - et ce sans compter sur le marketing. Avec près de 300 M$ récoltés, le film est encore loin de se rembourser totalement et d'être rentable, mais la production est en tous les cas en bonne partie amortie (puisque tout ne revient pas directement dans la poche du studio).
La répartition du box-office suit les chiffres suivants : aux Etats-Unis, Thor : Love & Thunder a permis à Marvel Studios de récolter 135 M$, une légère amélioration vis à vis de Thor : Ragnarok (qui avait levé 122,7 M$ à l'époque sur son premier weekend) et reste en cette année le troisième meilleur démarrage derrière Doctor Strange : in the Multiverse of Madness (187,4 M$) et Jurassic World : Dominion. La marque Marvel et le personnage de Thor étant toujours très populaires, le résultat n'est à l'évidence pas vraiment surprenant - la véritable inconnue résidant dans la capacité du film à rester solide sur les prochaines semaines, avec une concurrence estivale relativement appuyée, et un potentiel effet négatif des retours publics ou du bouche-à-oreille. Affaire à suivre, et de près.