A l'instar des crossovers de l'été que les éditeurs avaient l'habitude de proposer en des temps plus simples, l'intérêt de mettre plusieurs héros en commun est généralement de faire grimper les chiffres. Avec une tête d'affiche ou un concept innovant, le crossover tire tout le monde vers le haut en permettant de placer des héros d'envergures différentes, unis par la même curiosité du lecteur - ou du spectateur - lambda.
L'année dernière,
Crisis on Earth-X avait ainsi profité à l'ensemble des séries
CW, en devenant l'un des épisodes les plus regardés de chaque branche de l'arborescence
Arrowverse. Pour
The Flash, la visite aux cousins nazis d'à côté (non, pas les vrais à côté de chez vous, on parle de la dimension parallèle où ils assument réellement) s'était traduite par un audimat de 2,7 millions de téléspectateurs. Le
crossover actuel,
Elseworlds, n'a pas été plus loin qu'1,8 millions de son coté sur l'épisode de dimanche où le Bolide ouvrait le bal.
Problème :
Flash ne connaît pas de réel gain sur ses audiences, celles-ci étant stationnaires entre 1,7 et 1,8 millions de fidèles téléspectateurs, proportionnels
à l'érosion logique de toute proposition télévisée passée une certaine période. La machine
CW ronronne gaiement,
mais ses héros ont pris de l'âge - et le marché des adaptations n'a eu de cesse de s'étendre depuis leurs débuts, y compris sur la petite chaîne elle-même.
A voir maintenant si Supergirl ou Arrow profitent de leur côté d'un effet bonus - l'archer vert en aurait bien besoin - et si le crossover tient sa promesse de petite Crisis avec un ou deux morts à la clé (on ne fait pas de côtelettes sans tuer des boeufs, ou un truc dans le style). Débriefing de Elseworlds dans les jours à venir !