Aux Etats-Unis, l'association Boys & Girls Clubs of America travaille depuis plus d'un siècle à l'éducation des jeunes de tous milieux au niveau local, dans des programmes ciblés d'aide aux enfants en difficulté particulièrement efficace dans certains quartiers dits à problèmes.
Outre-Atlantique, cette organisation à but non commercial aura aidé certaines grandes figures de la culture Afro à accéder à une éducation correcte, voire à exprimer leur passion - c'est par exemple le cas du basketeur Shaquille O'Neal ou de l'acteur Denzel Washington. De nombreux progrès restent cependant à faire du côté du Club, en particulier dans le programme transversal des STEM (Science Technology Engineering and Mathematics), un champ d'études encore victime d'une grande ségrégation aux Etats-Unis.
Pour remédier (en partie) à ce problème, Disney profite des bonnes ondes envoyées par le film Black Panther et son message politique fondamental pour aider à ce que les jeunes des quartiers aient une autre vision du monde que le rebelle Killmonger. C'est à cette fin que la société investit un million de dollars, répartis dans différents clubs existants, et en particulier dans celui de la ville d'Oakland, d'où est originaire le réalisateur Ryan Coogler.
Là où on pourra arguer que la somme reste toute relative vis a vis
de l'immense montagne de billets qui s'accumule déjà dans les caisses du vieil
Oncle Picsou, le symbole, à l'image du film, reste le plus intéressant à creuser ici. On apprécie de voir un film qui,
derrière une structure trop formelle, ose un message social utile s'accompagner d'un tel geste dans la même direction.