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Starfire #1, la review

Starfire #1, la review

ReviewDc Comics
On a aimé• Les dessins d'Emmanuela Lupacchino
• Une certaine légèreté
• Parfaitement introductif, donc idéal pour commencer
On a moins aimé• L'idée de base est bancale
• Des gags qui se répètent
• Pas ou peu d'enjeux
Notre note

Nouveau numéro 1 à débarquer cette semaine, Starfire #1 voit le couple Jimmy Palmiotti et Amanda Conner s'attaquer à une nouvelle héroïne, puisqu'ils tiennent déjà les rênes de la série Harley Quinn. Et pour leur nouveau titre, ils tentent d'injecter un peu de fraîcheur dans les histoires de la princesse venue de la planète Tamara, qu'on retrouvait dès le début des New 52 dans Red Hood and the Outlaws.

Le traitement du personnage dans la série susnommée avait d'ailleurs fait débat, notamment à cause des dessins de Kenneth Rocafort, qui avaient tendance, il est vrai, à mettre en valeurs les courbes de la princesses alien. Un cas qui n'est pas isolé au sein de l'industrie des comics, qui cachait une écriture, celle de Scott Lobdell, qui s'affinait au fil des numéros. Mais vous pouvez, avec cette nouvelle série, oublier l'apparition de Starfire dans Red Hood and the Outlaws, puisque ce numéro 1 vous propose un tout nouveau contexte.

Dès les premières pages, on comprend en effet que nous aurons ici affaire au schéma classique du héros qui se retrouve dans un environnement qui lui est étranger. En l'occurrence, Starfire va devoir s'habituer à la vie sur Terre après nous avoir rappelé ses origines à l'occasion d'un dialogue introductif qui facilite l'exposition et donc, permet aux nouveaux lecteurs de se plonger dans l'histoire de l'héroïne.

Et pour mieux explorer sa psyché, Conner et Palmiotti vont ici inventer une banale histoire d'adaptation sociale dans laquelle Starfire, aidée de Stella, la sheriff d'une petite bourgade, va devoir trouver sa place dans le monde des humains. L'occasion pour les scénaristes de jouer avec les conventions sociales et de nous offrir quelques gags, malheureusement pas toujours inspirés. 

Et si on pouvait attendre de ce titre un bel accent mis sur les personnages féminins, le résultat est un peu décevant car s'ils sont bien présents, pour le moment, l'écriture du couple des scénaristes ne leur rend pas justice. Surtout qu'en voulant s'amuser avec la sulfureuse réputation du personnage - pas toujours très habillée, nous sommes d'accord - Conner et Palmiotti finissent par répéter les mêmes vannes dans un ton méta à peine contrôlé, qui continue de plaisanter sur les tenues légères de l'héroïne. Ajoutez à cela une atmosphère extrêmement candide et vous obtenez un récit qui tient d'avantage du soap opera que de la fable sur l'insertion sociale. Dommage car tous les éléments semblaient réunis pour faire de cette série une petite bulle d'air frais pour respirer entre deux super-héros. Hélas, le résultat est très moyen, et finalement, ne correspond pas à l'héroïne qui aurait sans doute gagné à retourner dans l'Espace.

Heureusement, on se rattrape un peu sur les dessins d'Emmanuela Lupacchino, dont le trait tout en légèreté fonctionne assez bien avec le ton qui tente de se mettre en place. Dommage par contre qu'une idée a priori géniale - celle de représenter visuellement les expressions idiomatiques que croise Starfire dans son quotidien - soit exécutée avec aussi peu d'envie et d'inspiration, puisque les phylactères sont alors remplis d'images qui semblent sortir du carnet d'émoticones de votre smartphone. 

Parfaitement introductif, ce numéro n'offre que peu d'enjeux à se mettre sous la dent et ne nous propose pas grand chose de neuf. L'angle d'attaque sur le personnage se révèle assez maladroit, ou du moins, mal exploité, et certaines blagues et quelques dialogues tombent donc automatiquement à l'eau. Reste à savoir si la série prendra une autre direction dans un second numéro, mais rien n'est moins sûr d'après le cliffhanger.

Republ33k
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