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Justice League / Aquaman : Throne of Atlantis, le bilan

Justice League / Aquaman : Throne of Atlantis, le bilan

ReviewDc Comics
On a aimé• De vraies conséquences pour les protagonistes
• L'introduction de la "réserve"
On a moins aimé• Dans la continuité il ne sera jamais rien arrivé à Gotham, on est d'accord
Notre note

Quatrième crossover DC Comics à s'être terminé ce mois-ci (vous pouvez me taper dessus ici, et), Throne of Atlantis se voulait plus réduit puisqu'il ne s'étalait que sur 2 séries et un total de 6 numéros. Mais contrôlé d'une main de maître par un seul homme, Geoff Johns, il est peut-être le plus maîtrisé et le plus significatif pour les séries qu'il impacte.

Méfiez vous de l'eau qui dort

La majeure partie de la planète est recouverte d'eau, mais on a la fâcheuse tendance à ne se concentrer que sur la surface. Alors quand la vie sous-marine décide de s'en prendre à nous, ça peut surprendre. Bien entendu dans notre réalité il n'y a a priori pas de Roi Atlante décidé à se venger des méchants habitants de la surface, mais chez DC Comics c'est malheureusement le cas. Et ça fait mal.


Frères de sang contre frères d'armes

Au centre de notre histoire se trouvent Aquaman et son frère Orm. Le premier a décidé de se consacrer au monde de la surface alors que son peuple l'a renié. Le second est devenu roi d'Atlantis et en veut à son frère de privilégier l'ennemi. Il y a longtemps que le conflit menace, et il suffit d'un missile tombé au mauvais endroit au mauvais moment (mais que fait Bruce Willis ?!) pour que le conflit éclate.

C'est pas la mer à boire

On va le dire tout de suite : s'il y a bien un reproche à faire à ce crossover, c'est l'importance de l'attaque (on noie quand même pas mal de gens) qui paraît peut-être un peu trop énorme. Mais il faut prendre en compte que le scénariste se limite finalement à peu de villes et que les conséquences semblent être importantes dans une partie de l'univers DC (c'est d'ailleurs l'élément déclencheur de Justice League of America). On se doute bien cependant qu'on n'en entendra jamais parler dans les séries Gothamites, par exemple. Passons donc et concentrons-nous sur l'histoire.

Entre deux mondes

Throne of Atlantis se concentre sur Aquaman, et au final la Justice League n'est que très secondaire. Ce qu'il est intéressant de voir c'est comment Arthur Curry va réagir et se positionner au centre du conflit. Car il va avoir des choix à faire et dans tous les cas ça ne sera pas bon pour tout le monde. Ces choix sont intelligemment menés et loin d'être sans conséquences, et on en oublie un peu de chercher qui est à l'origine du conflit (c'est probablement le cliffhanger le moins intéressant du lot d'ailleurs).

Pris entre deux crossovers (et d'un univers à chapeauter), Geoff Johns a décidé pour l'un de mettre son personnage central, Hal Jordan, de côté (il l'a même retiré de sa Justice League). Et dans l'autre il met Aquaman au centre de tout. Le résultat n'en a pas moins d'importance : les deux séries Aquaman et Justice League vont d'ailleurs subir un changement de direction drastique au sortir de ce choc des cultures. On l'a senti venir à mi-chemin quand Cyborg a fait intervenir tout un panel de nouveaux personnages ouvrant des perspectives des plus intéressantes.

Vers le futur

Throne of Atlantis, s'il pouvait pourtant avoir l'air d'un crossover bourré d'action à première vue, lance réellement ses protagonistes vers des changements au moins pour l'année à venir. On pouvait s'en douter pour la série Aquaman, mais le changement le plus intéressant se trouve du côté de la Justice League avec la dernière page du numéro 17 qui ouvre énormément de nouvelles pistes pour la Justice League, la nouvelle JLA et un autre regroupement qu'on attend désespérément de revoir. On se demandait pourquoi tous les crossovers DC se terminaient ce mois-ci, et ça peut rester un hasard, mais ce ne serait pas étonnant que l'ensemble du DCverse se dirige désormais progressivement vers la Trinity War tant attendue.


Sans Jim Lee

Le point graphique n'a pas été abordé, et si Jim Lee a quitté Justice League il a vite été remplacé de main de maître par Ivan Reis et Joe Prado. La transition depuis Aquaman est d'ailleurs parfaite grâce à ce crossover, et on voit que les artistes tiennent au personnage. Là où on pouvait craindre c'était sur Aquaman justement, qui voit Paul Pelletier arriver et se fondre parfaitement dans la série. Alors bien sûr on pourrait espérer voir quelque chose de nouveau et de plus à l'arrivée d'un nouveau dessinateur, mais il a le mérite de ne pas s'aliéner les fans d'Ivan Reis.

Vous l'aurez compris, j'ai particulièrement apprécié ce crossover. A la différence des autres cela vient peut-être du fait qu'il reste plus limité en numéros, et qu'on n'a donc pas vraiment l'occasion de s'ennuyer. Johns ne travaillant qu'en solo ici, il trouve le rythme parfait. On pouvait craindre le crossover blockbuster mais il s'avère au final être indispensable pour l'avenir de DC en 2013.

Manu
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