Résolution d'une affaire qui aurait pu prendre plus grande ampleur : sur la fin du mois de novembre passé, la guilde des scénaristes (Writers Guild of America ou WGA) laissait entendre qu'elle pourrait coller un procès à Amazon Studios car ces derniers n'avaient pas repris le travail sur le projet de série Silk : Spider-Society quand bien même la grève des scénaristes, puis celle des acteurs et actrices (représentés par la SAG-AFTRA) avait cessé. Selon Deadline, le retard à l'allumage sera résorbé d'ici le début d'année prochaine.
Le média américain explique en effet que la reprise de production de la série Silk : Spider-Society est dorénavant estimée pour le mois de janvier 2024 - avec en premier lieu une réouverture de la fameuse writer's room, qui permettra aux scénaristes de reprendre leur travail, et surtout d'être payé. Le litige qui opposait la WGA partait en effet du fait que faute de remise en route de la (pré-)production, les personnes qui étaient accolées au projet Silk ne percevaient aucune rémunération tout en étant empêchées d'aller travailler sur une autre série.
La WGA avait ainsi ordonné à Amazon Studios de remettre la writer's room au travail, chose qui aurait dû être faite techniquement dès le 27 septembre, au moment où la grève du syndicat des auteurs et autrices avait pris fin. Selon Deadline, le studio s'est penché sur l'ensemble du matériel (les scripts) qui avaient été produis en amont de la grève, qui était survenue le 2 mai de cette année. L'équipe d'écriture reprendra du service aux côtés d'Angela Kang, qui est la showrunner de Silk : Spider-Society, une série qui s'inscrit par ailleurs dans un cadre plus global de séries TV se déroulant dans l'univers de Spider-Man, produites par Sony Pictures, et destinées à MGM+ ainsi que Prime Video.
Au vu de la reprise tardive de la production et de l'écriture de la série, il ne faut pas espérer voir Silk : Spider-Society débarquer sur les écrans avant 2025 - si la série suit son parcours jusqu'à la diffusion sans accroche, et le public sait à quel point, même pour les plus grandes licences de pop-culture et de super-héros, rien n'est jamais assuré dans cette industrie. Affaire à suivre, donc.
