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Joker : la meilleure adaptation de comics de l'année ?
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Joker : la meilleure adaptation de comics de l'année ?

Podcast

 A présent que le film Joker est bel et bien sorti dans nos salles, et que tout le monde s'apprête à aller le voir (ou presque), il est grand temps pour notre rédaction de revenir sur un film qui marquera certainement l'année, et peut-être à plus grande échelle le paysage des adaptations de comics sur grand écran.

Pour revenir sur les nombreuses qualités et quelques défauts du film de Todd Phillips, servi par un Joaquin Phoenix incroyable, nous avons retrouvé Frédérick Sigrist, humoriste et animateur de l'émission Blocksbusters sur France Inter, que les habitués de nos podcasts connaissent bien même s'il n'était plus passé nous dire bonjour depuis quelques mois. On parle donc du film dans son ensemble, de son rapport à DC Comics, et d'un propos politique fort source de nombreux débats.

Comme toujours, les commentaires sur le sujet de l'émission, mais aussi sur l'émission elle même, seront les bienvenus. Et on vous invitera comme toujours à faire vivre nos émissions en les partageant au mieux, sur vos réseaux, en en parlant à votre entourage, et ainsi de suite. Très bonne écoute et à bientôt pour le prochain podcast !

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Arno Kikoo
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Commentaires (17)
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Avatar de grinmut

13 Novembre 2019

grinmut

Perso, je n'ai pas vraiment de problème avec l'ellipse. En terme de chronologie dans le film, elle se tient. Si on en montre trop sur le personnage à ce moment là de la narration, on perd
l'ambiguïté de la relation presque empathique voir compassionnelle qui se crée entre lui et le spectateur. Qui plus est, le doute crée un sentiment de frustration face à l'irrationnel. Du coup, plonger le spectateur dans une perte de raison, c'est aussi le lier d'une certaine manière avec la démence du personnage. Mais cela reste assez timoré, et de toute façon, au final, tout est largement et lourdement explicité voir justifié lors du dénouement du film.

A choisir, n'aurait-il pas fallu un fou pour raconter l'histoire d'un autre fou, plutôt qu'un bon élève qui récite sa leçon dans le bon ordre ?

#midichloriens

Avatar de grinmut

13 Novembre 2019

grinmut

Je ne sais pas pourquoi mais dès qu'il y'a Frédérick Sigrist [ 'Saïgraïsteuh' ] dans un de vos podcasts. J'ai l'image de vous 3 dans un jacuzzi avec Corent. qui se frotte sur Fréd la langue pendante et un Arno très mal à l'aise entre les 2.

Avatar de Dark Bisounours

17 Octobre 2019

Dark Bisounours

Vraiment un excellent podcast sur un film que j'ai adoré même si, comme vous, on sortant de la séance, je ne savais pas trop quoi en penser et qu'il m'a fallu une bonne nuit pour complètement digérer le film.
En tout cas, ca fait plaisir qu'une oeuvre pop amène des débats aussi intéressant (les vôtres et pas ceux poussés par une grosse partie de la presse).

Et sinon, le petit truc qui m'a écorché l'oreille pendant le podcast, mais je vois pas trop pourquoi vous prononcer Joaquim à l'espagnole. Le prénom est d'origine hébraïque et l'acteur n'est pas d'origine espagnole ou mexicaine, donc la Jota est inutile. Du coup, j'ai cherché et si vous voulez vraiment pas le prononcer à la française, ca se prononce "Wa-keen Fi-nix".
(Oui j'ai des combats d'une importance capitale dans la vie ^^)

Avatar de JB's

17 Octobre 2019

JB's

Pas encore fini, mais de très bone réflexions dans ce podcast. Plutôt d'accord avec Frédérick Sigrist pour la fameuse scène. Je me suis dit ça en la voyant. Ce n'est pas clair alors que la scène finale même si ce n'est pas montré c'est suggéré.Je pense que c'est voulu... Une envie de ne pas choqué avant le dénouement final. J'ai un regret là-dessus. Sinon super film BO, Photo, acting c'est fabuleux. Ce plan du joker dans l'escalier ou sur la voiture : qu'elle claque. J'avais pas ressenti un tel moment de pur cinéma (j'aime vraiment les marvel : Cap 2, GOG, IW) mais là on a tout. Le film est intense et oppressant.
Encore merci pour ce podcast, ça permet vraiment d'aller plus loin dans l'analyse, et de réflechir comme avec ses potes à ce qu'on a regardé.

Avatar de Kid_Roy

13 Octobre 2019

Kid_Roy

Quelques réactions, l'importance de la ville déjà. Corentin a raison, la Ville est immense, insurmontable. Arthur la traverse, en train, à pied et cet escalier, impossible, pentu, infranchissable et en même temps irrésistible.
Puis les deux scènes fondamentales : la douche et l'appartement de Sophie. La première apporte l'inspiration. Comment trouver l'inspiration ? Arthur se découvre un art du corps en mouvement après le triple meurtre (ces 3 cadres se comportent comme des enfoirés, mais méritent-ils vraiment de se faire abattre sur les marches d'un escalier d'accès au métro ? un jugement et une condamnation plutôt). Puis, à chaque acte de violence, la misère qui s'évacue et le souffle du spectacle qui monte. L'inspiration est immanente au film, subtilement je trouve. Puis, ce couloir, une fois Arthur hors de l'appartement de Sophie. L’ambiguïté est totale, même si l'assassinat frontal aurait vraiment planté le décors.

Avatar de The-Heretik

12 Octobre 2019

The-Heretik

J'ai commencé à écouter le podcast y'a deux jours donc mes souvenirs sont plus tout frais, mais j'ai l'impression qu'il y a quelque chose d’ambiguë autour de la question de l'empathie. Je ne pense pas que ce soit un problème en soit d'en éprouver à l'égard de personnes qui font de (très) mauvais choix, parce que ce n'est pas pour autant que l'on approuve ces derniers (les choix). A mon sens l'empathie est une force car au final on se retrouve face à des scènes où tout le monde a tort, Arthur comme ceux qui l'ont humilié, et pourtant on se retrouve impliqué, car on espère en vain que le personnage se ressaisira et fera les bons choix

Avatar de Paul Tendniézé

11 Octobre 2019

Paul Tendniézé

Je suis vos podcasts depuis un moment et franchement respect les gars, c'est toujours aussi intéressant. Mentions spéciale sur le commentaire de Frédérick, le film est bon voir très bon sur certains points, mais il aurait pu être excellent si il avait réussi à faire clairement la distinction entre antihéros et vilain (Jean, j'espère que vous l'avez). J'ai vu un homme qui punissait ces bourreaux avec sadisme et désespoir, pas un monstre qui tue aléatoirement par plaisir et qui se complaît dans l'horreur comme le fait le Joker. Et surtout, j'attendais de voir le moment où son rire n'était plus un fardeau mais une délivrance et où il assume complètement son statut (ptit frisson quand même pour la scène avec le sourire en sang) .. c'est là où pour moi le film se loupe et en proposant une nouvelle incarnation et oublie le principale : le Joker est ignoble et sans logique, on ne peut pas le comprendre et ce qui fait peur chez lui.

Avatar de Une remarque en passant

Tellement de choses à dire sur ce podcast extrêmement riche, pour terminer, deux trois choses: des scènes vraiment excellentes... le rire du début, le traitement des scènes dans le métro juste avant que ça dégénère, l'absurdité pour le coup dérangeante du petit homme ne réussissant pas à ouvrir la porte... le réalisateur aurait il tenu les pistes ouvertes à ces moments, on aurait une œuvre cohérente ...une fois de plus c'est dommage. Bien à vous toujours un plaisir de vous écouter, en souhaitant une présence féminine pour la prochaine

Avatar de Une remarque en passant

Dans l'ensemble je trouve vos remarques bien meilleures que le film.

Avatar de Une remarque en passant

Je comprends les remarques de Frédéric et je suis pour une fois opposé à Corentin. Le film n'est pas ambigu il ne sait pas où il va. Je fais de l'auto défense mais je suis heureux de tuer. C'est de la faute de tout et de n'importe quoi . Mais quand un anti héros agit, il existe (si on a un sens moral) un vrai malaise qui rend l'enjeu d'un film prenant et vous interroge sur vous même . Il n'y a rien de ça dans Joker.

Avatar de Une remarque en passant

Je suis désolé d'avance les gars si je suis touchy sur certaines remarques que vous pourrez avoir sur le cadre social politique de ce film...etant prof dans un lycée de banlieue qui se fraie malheureusement un chemin dans l'actualité ces derniers jours pour des raisons de violence, je me sens légèrement concerné par le service public en déshérence et les causes profondes des éruptions de violence. Et c'est pourquoi je pense sincèrement que Phillips s'en fout: c'est un cadre sympa esthétique avec des masques de clowns et zéro réflexion derrière

Avatar de Une remarque en passant

Je lis et écoute Arnold kikoo en même temps c'est etrange: et je rebondis sur cette remarque. La première scène est remarquable, ce gros plan, ce rire me vend le film...mais 3 minutes plus tard la petite carte I have a condition tue totalement tout ce que cette scène peut créer. Et le parti pris du film est là : le rendre plutôt sympa pour accrocher le spectateur et le faire souffler de soulagement ...d'où ce trop plein d'explications sociales psy familiales etc... d'où mon impression que ce personnage et cette intrigue n'existent pas.

Avatar de Arno Kikoo

10 Octobre 2019

Arno Kikoo

C'est une question de ressenti qui sera propre à chacun j'imagine :) J'ai pas non plus eu de réel malaise (sauf à son premier rire, mais plus parce que je le trouvais forcé), mais je trouve vraiment qu'il a du mal à être sympathique.
Après c'est peut être l'intention de le mettre "proche de nous" pour le propos que le Joker peut, au final, être n'importe quelle personne qui vrille.

Avatar de Une remarque en passant

Désolé j'écris au fil de l'écoute...

Avatar de Une remarque en passant

J'adore Phœnix, mais je n'arrive pas à trouver à éprouver du malaise devant sa prestation ou ce film. Ce qui est gênant, c'est quand même censé être un méchant emblématique, ce doit être le psychopathe le plus sympa de l'histoire du cinéma

Avatar de Une remarque en passant

Ce qui m'ennuie le plus c'est que la question sociale, politique, n'est présente que comme un décor, parfois nécessaire pour faire avancer une action qui stagne...elle n'est pas traitée dans ses causes (c'est la misère c'est la folie dehors et puis voilà) et guere dans ses conséquences ou sa quotidienneté. Et puis qu"elle est propre cette ville sans éboueurs

Avatar de Une remarque en passant

Bonjour à tous
Joker est une vraie déception, ce qui me chagrine fortement...vraiment dommage.
Je sens que je ne vais pas être d'accord avec grand chose dans ce podcast. Mais vous réussissez parfois à pointer quelques éléments qui m'avaient échappé. On va voir (entendre..)...