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Harley Quinn & Power Girl #1, la review

Harley Quinn & Power Girl #1, la review

ReviewDc Comics
On a aimé• Le fun s'installe assez vite
• Les dessins plutôt cools
• Quelques bonnes vannes
On a moins aimé• Trop de références tuent la référence ?
• Quelques soucis anatomiques
Notre note

Entre Bizarro et Bat-Mite, il y avait déjà bien du loufoque à se mettre sous la dent chez DC ce mois-ci avec l'arrivée de DC You. Mais l'éditeur va un cran plus loin avec Harley Quinn & Power Girl, un team-up inattendu qui commence en mauvaise blague et se termine en bonne surprise.

Encouragé par le succès de la série Harley Quinn, DC commence à pousser l'écurie Conner et Palmiotti un peu partout. On a découvert, avec une certaine déception, Starfire #1 il y a quelques jours, et c'est au tour de l'improbable duo Power Girl - Harley Quinn de débarquer dans les comics shops sous la plume du couple d'auteurs, assistés par Justin Gray.

La promesse de ce team-up - pas spécialement amené à durer, on l'imagine - est assez chouette, puisque l'idée est d'explorer les événements séparant deux cases d'Harley Quinn #12 dans une série à part entière. Le trio de scénaristes va donc largement rallonger cette gouttière dans une aventure chargée d'humour, qui se dessine sur un fond de cosmique et de multivers.

Dès l'introduction, le ton est donné. L'heure est à la rigolade pour Conner et Palmiotti, qui s'éclatent à écrire une aventure spatiale sans queue ni tête, du moins à première vue. Rien à voir avec les personnages de Power Girl et d'Harley Quinn d'ailleurs. Mais pour le coup, l'écriture du couple de scénaristes sur le personnage, qui a fait hurler plus d'un fan d'Harley, colle mieux à cette ambiance loufoque qu'à l'univers DC que nous connaissons et aimons tous. Ce n'est assurément par la belle du Joker inventée par Bruce Timm et Paul Dini que nous voyons évoluer ici, mais une version plus musclée et Deadpool-esque du personnage, qui trouve avec cette série un univers à la mesure de sa folie.

Dans un premier temps, on pourrait craindre cette association, d'autant plus que les premières blagues et la contextualisation ne sont guère inspirées, mais au fil des pages, une certaine ambiance s'installe et se laisse apprécier, notamment grâce aux dialogues mitraillette entre les deux héroïnes et les chouettes dessins de Stéphane Roux. Une fois quelques références et gags de bas étages passés, on se retrouve donc dans un univers parallèle largement parodique, qui s'attaque aux grands poncifs de l'éditeur mais aussi à la concurrence, puisque une vanne fait implicitement référence au succès de Guardians of the Galaxy

On découvre alors des décors incroyables peuplés de personnages étranges, comme le très cool Groovicus, qui vient apporter son aide aux deux héroïnes alors qu'un vilain qui ressemble à Darkseid entend rayer le concept de plaisir de la galaxie. Et puisqu'on parle de plaisir, les scénaristes, associés au talent de Stéphane Roux, nous livrent des planches de plus en plus jouissives, chargées d'un humour toujours à la limite de l'acceptable, mais efficace. Seules sont à déplorer quelques erreurs anatomiques.

C'est à croire que le concept de la série s'est forgé au fil de son écriture et de sa réalisation. D'abord peu assurée, Harley Quinn & Power Girl jette les références et l'humour par les fenêtres, cherchant désespérément un ton. On se demande ce qu'on fait  là jusqu'à ce que les artistes mettent le doigt sur ce qui fera le sel de cette série, une parodie du multivers, qui est plus que bienvenue après Convergence et en plein Secret Wars.

Republ33k
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