Home Brèves News Reviews Previews Dossiers Podcasts Interviews WebTV chroniques
ConnexionInscription
Secret Avengers #23, la review

Secret Avengers #23, la review

ReviewMarvel
On a aimé
On a moins aimé
Notre note

/!\ Un très gros spoiler se trouve dans cette critique. A tous ceux qui n'ont pas encore lu ce numéro mais qui comptent un jour le faire : passez votre chemin et retenez que cet épisode est parmi les meilleurs de la série. C'est dire le niveau. /!\


Il y a deux semaines de ça, je m'extasiais sur le début du run de Rick Remender sur Secret Avengers. Je redoutait alors le jour où AvX allait venir bousculer les belles histoires que le maître du black-op made in Marvel pouvait nous raconter. Après la lecture de ce numéro, il est plus regrettable que jamais que ce titre ne puisse se tenir à l'écart de l'event à venir à l'image de son pendant mutant, Uncanny X-Force. Remender vient de livrer un épisode éblouissant.  


Le choix de la couverture était malin. Elle annonçait un point central du scénario tout en éludant la principale intrigue de l'histoire. Elle laissait la place à la surprise qui prend le lecteur lorsqu'il réalise que Eric O'Grady, le petit Ant-Man, est le protagoniste de ce récit. Secret Avengers #23Malheureusement, la sollicitation m'a volé quelque chose. L'annonce de la mort de ce dernier. Le personnage crée par Kirkman rencontre donc la faucheuse à la fin de ce numéro et si la Maison des Idées n'avait pas annoncé la mort d'un Avenger, cette mort aurait été choquante en plus d'être forte et bouleversante. Bien entendu, nous parlons d'une mort dans un comic publié par Marvel. Le bonhomme pourra donc revenir dès le prochain épisode en grande forme sans que cela ne choque personne. Seulement, la mort de l'Ecossais (du moins j'imagine qu'il l'est...) gagnerait à être définitive tant elle achève de faire de lui un héros.

Les ennemis auxquels sont actuellement opposés nos justiciers de l'ombre sont loin d'être les plus charismatiques qu'on ait pu rencontré. Et pourtant, Remender parvient à livrer tellement d'éléments scénaristiques et d'émotions en une petite vingtaine de pages qu'on en vient très vite à oublier qu'une bande de robots qui se rebiffent, c'est pas la première fois qu'on en voit. En parallèle de la course acharnée, désespérée, de Ant-Man contre une mort certaine face à laquelle il se dresse en homme dans ses derniers retranchements, le lecteur suit les déboires d'un Hawkeye mal dans sa peau. Le roster n'en fini pas de s'agrandir mais le nouveau leader n'a pas son mot à dire. Quand Captain America a décidé de filer les rênes de l'équipe à Clint, il semble avoir oublié de lui signifier qu'il déciderait de la composition de ladite équipe. L'impuissance de l'archer face à une première mission qui tourne au désastre et l'impression que son équipe n'est pas la sienne est palpable et fait grimper la tension qui court à travers les pages de ce deuxième chapitre.

Au-delà de l'intrigue parfaitement gérée, les dialogues sont saisissants et traduisent le brio avec lequel l'auteur a su cerner ses personnages. Non seulement la raison de la présence de Hank Pym se précise, mais le Fauve est à la hauteur de ce à quoi les fans du mutant à fourrure sont en droit de s'attendre. A travers un dialogue bien senti entre lui et Hawkeye, il s'affirme comme un personnage au moins aussi important qu'il l'est dans les pages de Wolverine & the X-Men. Outre l'écriture, il est ici important de rendre une nouvelle fois hommage au travail visuel de Gabriel Hardman et Bettie Breitweiser. Le duo confirme sa maîtrise du genre et s'impose comme l'équipe sur laquelle parier lorsqu'on souhaite écrire un titre d'espionnage.

Secret Avengers #23
Secret Avengers #23 parvient à être angoissant tout en nous offrant des moments de légèreté. Une fois la dernière page tournée, on a l'impression d'avoir lu deux numéros tant cet épisode est dense. Dense certes, mais pas imbuvable. Loin s'en faut. Le découpage intelligent et dynamique et la narration captivante entraînent le lecteur de la première à la dernière bulle sans aucune difficulté. Néanmoins, une question subsiste. Qu'est-ce que Valkyrie fout toujours là ?

Steeve
à lire également
Commentaires (4)
Vous devez être connecté pour participer