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Supergirl #3, la review

Supergirl #3, la review

ReviewDc Comics
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Notre note
Episode(s) précédent(s) : #1#2. Et dans la même famille : Action Comics #1 et #2Superman #1#2 et #3.
 
A la différence de son cousin Superman, la nouvelle série de Kara Zor-El avait très bien commencé. Entre son arrivée chaotique et confuse sur Terre, et sa rencontre houleuse avec celui qui se prétend être son "bambin" de cousin, la Kryptonienne nous a offert deux très bons numéros psychologiquement réalistes, et assez aérés pour ne pas trop nous en donner d'un coup. On aurait espéré continuer à voir son acclimatation à notre chère Terre pendant quelques numéros, mais c'est loupé, il ne reste plus qu'à espérer que ce soit pour plus tard.

Après un combat acharné à travers l'Asie, celle qui n'est pas encore notre Supergirl avait fini par se calmer, pour enfin écouter les explication de Kal-El. C'est sur une magnifique scène d'ouverture que s'ouvre ce numéro trois dans laquelle il lui explique ce qui est arrivé à leur planète et leur famille. Kara passe alors rapidement par les différentes phases du deuil. Après le choc et la colère des précédents numéros, on la voit partagée ici entre l'acceptation intérieure de ce changement radical, et le refus de l'accepter. C'est ainsi qu'elle décide de partir retrouver sa capsule spatiale pour partir en quête de réponses. Mais sur le lieu du crash, la capsule a disparu.
 
 
C'est ainsi que l'on découvre le premier vilain que devra affronter notre héroïne : Simon Tycho. C'est lui qui se trouve être derrière son comité d'accueil, et qui la pousse à le rejoindre sur sa station spatiale. Là il la met à l'épreuve pour voir quelles sont ses capacités et comment la neutraliser. Elle se retrouve donc en bien mauvaise posture après avoir une une séance d'apprentissage expresse sur l'étendue de ses pouvoirs... Tycho nous est présenté comme un jeune trilliardaire (sérieusement) qui traite directement avec les chefs d'Etats pour s'occuper des affaires aliens. C'est une sorte de mégalomane déjanté qui semble prendre du plaisir à torturer les pauvres aliens. En résumé, on se retrouve avec un sous-Lex Luthor en manque de charisme et de réels motivations (si ce n'est l'argent, mais quand on est trilliardaire...). Un premier mauvais point pour la série donc, qui nous présente un vilain grossier et caricatural, qu'on n'espère ne voir ni trop longtemps, ni trop souvent, pour revenir à des bases plus saines.

A côté de ce faux pas, le dessin de Mahmud Asrar, aidé ici de Bill Reinhold, est toujours au top. Ils sont accompagnés cette fois de Paul Monts à la colorisation qui réalise un très bon travail, bien que certaines scènes s'avèrent un brin trop pales. Seule ombre au tableau, la représentation de Superman qui fait un peu jeune et nous rappelle un peu sa version de Earth 1 ou Superboy Prime. Son visage aurait mérité un meilleur travail.

Après des débuts très prometteurs, la série baisse donc brutalement d'un point de vue scénaristique, un peu comme la plupart des titres DC du mois de novembre qui ont fortement perdu en créativité après un très bon départ (mais ce n'est pas général). On espère que Michael Green et Mike Johnsonramèneront la série sur de meilleures pistes pour la suite, et que Mahmud Asrar reste très longtemps sur le titre (bien qu'un collègue passe faire un tour le temps d'un numéro...).
 
Manu
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