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The Flash #3, la review

The Flash #3, la review

ReviewDc Comics
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Notre note

Troisième numéro pour le justicier de Central City. Le mois dernier, il était en pleine enquête pour retrouver son vieil ami et le cliffhanger de fin nous laissait présager une catastrophe imminente dans laquelle Flash allait devoir agir très vite (enfin, pour lui c’est tout bonnement normal) et c’était sans compter le nouvel aspect de ses pouvoir qu’il venait de découvrir. Mais alors, qu’en est-il ?

Flash 3

Petite visite dans l’univers du Bolide

Alors qu’une impulsion électromagnétique a touché la ville entière et que de ce fait un blackout complet s’y opère par la même occasion, un avion de ligne en plein vol au-dessus de Central City, touché lui aussi par l’impulsion, s’apprête à s’écraser sur un pont totalement embouteillé par des voitures elles-mêmes touchées. C’est pour cela que le Bolide Écarlate décide de se servir d’une de ses capacités en rapport avec la vélocité pour sauver in-extremis les passagers. Quelle est-elle ? Hé bien, il s’est mis à faire vibrer son corps et a transférer ses vibrations à l’appareil et donc à tout ce qui l’entoure jusqu’à une certaine fréquence pour pouvoir passer au travers du pont sur lequel l’avion était censé s’écraser et ce, sans trop dommages. Mais ce ne sera tout de même pas sans conséquence pour Flash car lorsqu’il utilise cette capacité, il perd malheureusement connaissance durant un certain laps de temps. Effet secondaire quelque peu gênant pour le héros, mais dans des cas comme celui-ci, bien obligé d’agir.

Après avoir retrouver tous ses esprits, l’alter-ego de Barry Allen en profite très rapidement pour exécuter quelques autres sauvetages dans la ville paralysée avant de se rendre dans son commissariat et retrouver sa collègue et petite-amie Patty Spivot. Cette dernière aurait même trouvé quelque chose d’intéressant concernant le vieil ami de Barry, Manuel Lago.

Flash 3

Ce qu’il faut savoir dans ce numéro, c’est qu’il ne se centre pas seulement sur le Bolide, loin de là. Il s’intéresse aussi à un autre personnage très important dans le Flashverse. Que serait le titre Flash si Iris West n’y était pas. Même s’ils ne sont plus ensembles (comme c’était le cas dans l’univers DC pré-relaunch), elle garde néanmoins une place primordiale dans l’entourage de Barry Allen et le prouve. Sa confrontation avec un pensionnaire marquant de la prison d’Iron Heights montre à quel point son courage est remarquable, surtout avec le blackout que subit la ville.

Mais ce n’est pas tout. Vous vous souvenez du Dr Elias ? Flash était allé le voir pour l’aider à augmenter sa vitesse. Voilà qu’on le suit au large de Central City dans une étendue désertique là où il est censé retrouver une autre grande figure du Flashverse accompagnée de Mob Rule.

Le duo d’artistes composé par Francis Manapul et Brian Buccellato signe là encore une très bonne histoire. Ils revisitent l’univers de Flash et le remettent au goût du jour sans en faire perdre tout l’intérêt qu’a le Bolide Écarlate bien au contraire. Les deux compères nous font revisiter le personnage petit à petit. On le voit évoluer au travers de certaines difficultés que lui procurent ses pouvoirs. Car oui, Barry Allen en éprouve quelques unes et c’est là que c’est très intéressant. Certes il peut faire tout ce qu’il veut à super-vitesse ou anticiper certaines actions mais ce n’est pas sans effet comme on a pu le voir avec sa perte de connaissance. Les deux artistes/scénaristes ont l’air aussi de vouloir ramener le casting de ce qu’a pu être Flash auparavant mais tout en laissant le titre accessible aux nouveaux lecteurs (de quoi faire plaisir à tous les fans du Bolide passé et à venir).

Flash 3

Un tourbillon d’action

On l’a vu depuis le premier numéro et aussi au travers de plusieurs Work in Progress, le dessinateur Francis Manapul et son compère coloriste Brian Buccellato aiment Flash. Le travail graphique fournit chaque mois sur la série est assez remarquable comme l’attestent les découpages des planches. Tout est pensé pour coller aux pouvoirs du speedster et rendre un meilleur effet à l’histoire. On y retrouve d’ailleurs plusieurs types de mise en page dans la narration. Tout d’abord, le générique. Tel une série TV ou film, les crédits sont placés entre chaque action du héros. Ensuite, lorsqu’il s’agît de Flash, on passe sur des splash-pages voire même double splash-pages pour représenter toute l’intensité des actions du Bolide. Et quand on est en présence des différents protagonistes de l’histoire ou de Barry Allen sous son identité civile, là le découpage redevient un peu plus classique. Du coup, graphiquement ça donne un très bon rythme dans la lecture. On ne s’ennuie à aucun moment sans parler des dessins à l’aquarelle qui donnent un rendu plus profond et bien particulier à l’histoire.

Depuis le début du relaunch, le lecteur apprend à connaître Barry Allen / Flash (son caractère, son entourage, ses pouvoirs). De nouveaux éléments sont intégrés à l’univers du héros pour le rendre plus attractifs qu’il ne l’a été ces dernières années. Mais, Francis Manapul et Brian Buccellato n’en oublient pas non plus les fans du speedster de la première heure. Bien au contraire, ils arrivent à allier les deux et le font bien.

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