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Mister Terrific #1, la review

Mister Terrific #1, la review

ReviewDc Comics
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Notre note

L'un des impacts du grand relaunch DC ce mois-ci fut la disparition d'un certain nombre de personnages de la continuité. Alors que la saga des années 80 Crisis on Infinite Earths avait fusionné les époques du Golden Age et du Silver Age dans un même univers, plaçant la JSA et la JLA sur la même Terre, la JSA a ici disparu pour atterrir dans un univers alternatif que l'on redécouvrira plus tard. Certains membres ont cependant été préservé, dont Michael Holt, a.k.a Mister Terrific, qui a ainsi le droit à sa propre série. Mais a-t-il des fans pour la suivre ? Si beaucoup on acheté ce titre pour des raisons annexes, comme le complétisme (on pensera à Sullivan), la présence annoncée de Karen Starr (a.k.a Power Girl, on pensera à Antoine Boudet et à Manu) ou bien encore le fait que ce soit l'un des trop peu nombreux personnages issues de la minorité noire à avoir leur série, il va bien falloir conserver ce lectorat pour ne pas annuler la série.

L'histoire commence avec Michael qui combat un vilain de 3ème zone dans un quartier londonnien. Peu intéressant, ce combat n'est que prétexte à nous amener vers le récit des origines de Mister Terrific. Un homme qui avait autrefois tout pour lui, succès, famille et amis, et qui a tragiquement tout perdu. Dégoûté de la vie il sera sauvé in extremis du suicide par un intriguant messager, qui le poussera à éduquer le monde pour sauver le futur. Et c'est ce qu'il fera dans le reste de l'épisode, nous offrant d'ailleurs (une énième fois ce mois-ci) un cliffhanger intriguant.

Ce titre qui n'était pas très attendu s'en sort plutôt bien au final. Les origines de Mister Terrific s'avèrent plutôt tragiques et le personnage que l'on connaissait pourrait s'avérer définitivement changé. En espérant que le développement en début d'épisode 2 de gâche pas tout. Ceux qui voulait revoir Power Girl seront déçus pour le moment. Certes Karen Starr est là, dans la peau d'une multi-millionnaire à la tête des industries Starrware et qui entretient une relation avec Michael, mais pas de mention de Power Girl pour le moment. Il n'est pas impossible qu'elle possède toujours des pouvoirs mais rien ne va dans ce sens pour le moment, et c'est un peu la déception de cet épisode (pourquoi la reprendre si ce n'est que pour en faire un personnage quelconque ?). En parallèle à l'histoire de Michael on voit une menace se lever qui devrait prochainement donner du fil à retordre à celui qui est considéré comme la 3ème intelligence mondiale.

En résumé Eric Wallace s'en tire mieux que ce que l'on imaginait sur cette nouvelle série, et pourrait offrir un personnage intéressant pour la suite. Il lui faudra par contre éviter le piège de la scission noirs/blancs que l'on peut apercevoir à travers une prétendante de Michael en fin de numéro. Sans savoir cependant si ça vient de lui ou des dessins de Gianluca Gugliotta, la diversité ethnique est ici beaucoup mieux représentée que dans la plupart des comics qui privilégient grandement les caucasiens. En parlant des dessins, ceux-ci parviennent à être corrects dans l'ensemble, mais très irréguliers, et certaines cases présentent un trait très grossier. Bien placée dans la liste des séries que l'on pensait vite annulées, l'avenir de Mister Terrific ne se sera pas joué sur ce numéro, espérons garder voire améliorer le niveau sur la suite.

La note de Manu : 3/5


Manu
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