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Executive Assistant: Iris vol.2 #0, la review

Executive Assistant: Iris vol.2 #0, la review

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Notre note

Pour bien comprendre ce qu'est une Executive Assistant, il faut savoir, tout d'abord, que ce sont exclusivement des femmes. Recrutées dès leur plus jeune âge, elles sont ensuite intégrées à ce que l'on appelle une académie. Là, elles sont éduquées, si l'on peut dire, à servir plus tard une personne attitrée (généralement, des mafieux ou des chefs de pègres). Dans ce sens, elles apprennent plus particulièrement à se battre en plus d'être asservies à leur futur propriétaire (c'est, malheureusement, le terme le plus adéquat). En effet, une fois leur "éducation" terminée, elles sont choisies et remises à la personne qu'elles devront protéger de leur vie. En ce qui concerne ce choix, il se fait en fonction du caractère. Il doit correspondre à celui du futur propriétaire. Hormis la tâche de garde du corps, une Executive Assistant sert d'assistante en tout genre (comme son nom l'indique), mais aussi, d'assassin. De plus, un petit détail assez amusant au passage, elles ont toutes un nom en rapport avec les fleurs.

Dans le premier volume de la série, on a pu suivre Iris, une femme torturée par ses actions. Progressivement, elle commençait à se détacher de son "patron". Un vrai cas de conscience s'était opéré en elle et décida de se venger envers lui et l'académie où elle avait passé ses jeunes années.

Cet été, ciblez bien vos titres Aspen MLT et notez-les dans votre agenda

Pour la première fois depuis sa création, Aspen MLT réalise, aussi, son propre event de l'été. Et c'est peu dire, car en huit années d'existence, c'est leur premier crossover. En effet, la politique éditoriale de l'éditeur a, justement, toujours été de ne pas faire de crossover : chaque univers est indépendant et il le restera. Qu'à cela ne tienne ! Une petite entorse à la règle ne fait pas de mal non plus. D'autant plus que que ce n'est pas un crossover à proprement parler. Ici, on reste plongé dans l'univers d'Iris et de ses acolytes assistantes. Il y est plus question de développer l'univers des Executives Assistants tout en restant en orbite autour d'elle. Donc, pour le coup, trois autres mini-séries sont prévues pour compléter celle d'Iris.

Toujours dans un mélange de complots et d'organisations criminelles, nous avons le plaisir de revoir notre jolie Iris. Elle fleure bon le renouveau dans ce prologue à Hit List Agenda. En effet, en plus de suivre ses quelques agissements se situant en second plan, nous rencontrons deux nouveaux protagonistes, voir même un troisième qui, lui, n'est que mentionné tout au long de ce numéro. Tout d'abord, nous découvrons Diane Coverdale qui s'avère être énormément médiatisée depuis l'apparition de quelques rumeurs sur la mort soupçonneuse de son mari. Le rôle d'Iris dans tout ça ? Hé bien, elle devra démontrer que la protection de cette personne n'est pas viable et l'orienter vers une organisation où elle trouvera le garde du corps qui lui faut. Cette organisation, n'est autre que celle des Executives Assistants. Assez surprenant, vous me direz, quand on sait ce qu'Iris en pense. Ce qui va nous amener au deuxième nouveau personnage de l'histoire, une femme mais pas des moindre, car il s'agît d'une autre assistante nommée Acteia. Pour le quatrième protagoniste, cela reste un mystère. On sait juste qu'Iris travaille pour lui. Sinon, ce qui est très intéressant et ce, depuis le premier volume de la série, c'est le lien narrateur/lecteur. Pourquoi ? Parce que l'histoire est racontée à la première personne. On suit juste les pensées d'Iris et aucune autre (mis-à-part les dialogues). Cela nous plonge bien plus dans la peau de l'héroïne. Là encore, on se retrouve dans un prologue. Plusieurs éléments se mettent en place pour donner au lecteur l'envie de lire la suite. Dans ces éléments, justement, on apprend que l'académie d'Executive Assistants s'avère être une organisation internationale et que les recrues sont choisies dans des arènes de combats et non à la sortie de "l'académie" alors qu'elles étaient encore adolescentes dans le premier volume. Pour son retour sur la série, David Whol a l'air de vouloir reprendre les mêmes ingrédients qui ont fait le succès du premier volume : des personnages féminins ultra indépendants, torturés et à fort caractère. On le connaît principalement pour avoir été le scénariste vedette de Top Cow. Il s'y est occupé de Witchblade, fer de lance du studio à la vache dès sa sortie jusqu'à encore aujourd'hui. Le pitch de ce titre est simple : l'héritage d'une entité symbiotique ancestrale qui se transmet de génération en génération et qui se lie uniquement à des femmes. Sara Pezzini en est l'héroïne principale, elle travaille dans la police de New York et est confrontée régulièrement à des affaires qui ont trait au surnaturel. D'ailleurs au passage, Ron Marz (qui s'en occupe actuellement) va bientôt terminer son passage sur cette série. En plus de Witchblade, David Whol a travaillé sur Aphrodite IX. Série futuriste de science-fiction dont le personnage principal n'est autre qu'un femme cyborg qui est amnésique et étant à la recherche de son passé. Dans ce monde, tous les êtres humains sont améliorés mécaniquement et électroniquement. Pourquoi je vous parle de ce titre ? Parce qu'Aphrodite est revenue dernièrement dans l'univers Top Cow et que son scénariste a su y laisser sa patte. De plus, c'est sous l'égide de Ron Marz (encore lui) qu'elle est revenue, mais ceci est une autre histoire.

On ne change pas une équipe qui gagne

Au dessin, c'est Eduardo Francisco que l'on retrouve. Encore peu connu dans le monde des comics, il a quand même quelques titres à son actif. Par exemple, Victory et Legacy chez Image Comics (deux séries graphiquement très ancrées dans un style manga). Avant d'arriver chez Aspen MLT et hormis Image Comics, il n'a fait que des travaux de-ci de-là pour de petits éditeurs. Ce n'est que depuis la série Executive Assistant: Iris qu'il a connu une certaine notoriété. D'autant plus, qu'il a lâché son côté manga pour s'orienter vers des formes fluides et toutes en courbes. De plus, son "nouveau" style convient parfaitement à l'univers de notre belle assistante et lui a même permis d'apposé sa marque sur l'event DC de cet été par le biais de la mini-série World of Flashpoint qui raconte l'histoire d'une jeune fille qui se met en quête de vouloir sauver le monde. Mais revenons-en à ce prologue à Hit List Agenda. On peut toutefois être quelque peu déçu par le choix de la colorisation qui ne rend pas honneur à son travail et donne même l'impression de le salir par moment. Je ne dis pas que la colorisation est mauvaise, mais pour ma part, elle ne correspond pas à son style qui d'ailleurs est devenu un peu plus anguleux sous certains aspects (est-ce dû au fait qu'il s'encrerait lui-même ?). En tout cas, ça reste tout de même de bonne facture et pour ceux qui ont suivi le précédent volume, c'est malgré tout une joie de retrouver cet artiste dans la suite des aventures de la belle Iris.

Nouvelle saison, nouvelle vie ? On le saura en lisant cet event qui arrive cet été en bouquet avec trois mini-séries consacrées à trois autres Executives Assistants (Lotus, Orchid, Violet).
Même si le fait de n'avoir que treize pages (c'est un #0, normal), on peut se consoler avec un bonus mitonné par David Wohl et Eduardo Francisco.

Les plus : le développement de l'univers d'Iris

Les moins : le trait d'Eduardo Francisco plus "cassant" qu'à son habitude

Notes

Scénario : 2,5/5

Dessin :  2,5/5

Globale : 2,5/5

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