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Deathstalker : Tim Seeley (et le guitariste slash) aux commandes d'un titre de fantasy chez Vault Comics

Deathstalker : Tim Seeley (et le guitariste slash) aux commandes d'un titre de fantasy chez Vault Comics

NewsIndé

En novembre dernier, la maison Vault Comics annonçait la fondation d'un label autonome, exclusivement consacré à de futures collaboration avec des artistes issus du monde de la musique (Headshell). D'aucuns pouvaient s'attendre à des "adaptations" d'albums narratifs, à des biographies, ou à des aventures fantasques mettant en images les pérégrinations de certaines vedettes de la chanson habituées à cultiver leurs propres "personnages" de scène - comme dans le cas du groupe Kiss, qui compte sur sa propre mythologie au format comics. Mais, finalement, Headshell semble emprunter une voie différente. Confère l'annonce d'un comics Deathstalker supervisé par le guitariste Slash, membre célèbre du collectif Guns N' Roses.

Appetite for Destruction

De quoi s'agit il ? Tout bêtement, de l'adaptation en comics d'un vieux spoof de Conan le Barbare né dans les années quatre-vingt. Le film Deathstalker (1983), une production montée entre les Etats-Unis et l'Argentine, suit les aventures d'un puissant guerrier en pagne et aux cheveux longs à la recherche d'un puissant calice. Objet de curiosité pour la génération des passionnés de VHS (comme la plupart des autres tentatives de fantasy barbare à être sorties de la "Conansploitation"), Deathstalker aura accouché d'une longue série de suites, dont la plupart auront été produites par le champion en titre des productions de série B aux Etats-Unis, Roger Corman
 
Cette nouvelle lecture de la saga sera pilotée par Tim Seeley au scénario, et par l'artiste Jim Terry (Come Home, Indio) aux dessins. Slash se chargera de la préface et de l'idée originale, en compagnie du réalisateur et technicien des effets spéciaux et du maquillage Steven Kostanski (Crimson Peak, Suicide Squad, Clown). On imagine assez facilement comment le montage du projet a dû être réalisé en interne, pour peu que l'on se réfère aux communiqués de presse officiels (accessibles via le lien source) : Slash et Kostanski, deux grands fans de cinéma bis et de nanards revendiqués, ont proposé à Vault Comics de ramener Deathstalker au format bande-dessinée, et la maison d'édition, probablement intéressée par l'effet de coup de pouce potentiel à ces deux célébrités, a validé l'idée.
 

 
Les discours d'intention louent la bonne vieille époque des VHS, des années quatre-vingt, de ces films "si mauvais qu'ils en deviennent bons", etc. Pas plus de synopsis à se mettre sous les dents pour le moment, en dehors d'une vague promesse formulée par Slash en personne : de l'horreur, de la magie, du sexe, des frissons, du sang, des tripes, des épées, de la bizarrerie. Une main tendue à la génération nanarland et aux fans d'imaginaires débridés, de cet esprit libéré des productions de seconde main et des plaisirs d'ado' fan de jeux de plateau. Si vous êtes dans les démographies ciblées, n'hésitez pas à vous manifester.
 
Et en l'occurrence, le projet a effectivement besoin de votre aide : en octobre prochain, Vault Comics et Headshell lanceront une campagne Kickstarter pour financer une édition en roman graphique grand format du comics Deathstalker, pour les passionnés. Et pour les autres ? Le projet sera accessible via le circuit classique des singles issues d'ici 2024. Paradoxalement, cette édition standard accouchera même d'une version album par la suite - mais pas la même que celle qui sera proposée aux participants de la campagne Kickstarter. En somme, si vous voulez un exemplaire unique, ou si vous aimez les grandes planches, préférez peut-être le financement participatif cette fois ci.
Pas de date de sortie pour la version single issues pour le moment.
 
Corentin
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