Le duo formé par Rich Douek et Alex Cormack enchaîne les projets de mini-série chez IDW Publishing avec un troisième titre en vue. Débarqués en amont de la nouvelle vague de créations originales supervisée par Mark Doyle au sein de la petite compagnie, les deux artistes signent une sorte de trilogie de BDs prenant pour thème l'isolation, la santé mentale et l'horreur à travers l'histoire. Cette fois, la série s'appelle Breath of Shadows, et est attendue pour l'année prochaine.
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Douek et Cormack avaient déjà livré, sous la bannière IDW Publishing, deux mini' en cinq et quatre numéros - d'un côté, Sea of Sorrows, qui suivait un équipage militaire de la Première Guerre Mondiale lancé dans une chasse au trésor, et de l'autre, Road of Bones, une histoire d'évasion qui s'intéressait à quelques détenus d'un goulag soviétique cherchant à fuir à travers la Toundra. Des motifs résolument joyeux, où l'humanité aura parfois tendance à se tordre face aux conditions d'adversité opposées par la nature, un sens du collectif qui peine parfois à se trouver, et les failles mentales de leurs protagonistes. Le bilan devrait être sensiblement similaire sur Breath of Shadows, à ceci près que le groupe est cette fois troqué contre un protagoniste unique.
En 1968, Jimmy, une vedette du rock connu à l'international, tente de se sevrer de son addiction à l'héroïne en partant s'isoler en Amérique du Sud. Problème, le personnage va rapidement se paumer dans la jungle amazonienne, et entamer la phase la plus difficile de son processus de guérison - son corps et son esprit, en quête de leur dose quotidienne, vont fabriquer autour de lui un tissu d'horreurs et de monstruosités au point de lui faire douter de la nature même du réel. Au-delà de ça, l'environnement autour de lui aura aussi tendance à manifester deux ou trois saloperies, et Jimmy risque bien d'avoir du mal à discerner les monstres concrets des inventions de son cerveau malade. En gros, ça a l'air marrant.
Le premier numéro de Breath of Shadows est attendu pour le mois de février 2023, avec deux couvertures variantes de Björn Barends et Francesco Francavilla.
