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Invisible Kingdom, Skyward, Bitter Root : panorama de l'excellence en comics indé

Invisible Kingdom, Skyward, Bitter Root : panorama de l'excellence en comics indé

chronique

Installé sur le marché français depuis maintenant quatre ans, l'éditeur français HiComics a su faire son nom en développant à la fois des comics tirées de licences porteuses (Rick & Morty d'une part, avec un peu plus de nuances les Tortues Ninja, et à présent The Witcher) et des titres indé' remarqués pour leur qualité. Du moins, aux Etats-Unis, la situation des comics hors mainstream en France étant plutôt compliqués. Passée la semaine ou le mois de sortie et l'effet de loupe mis sur la poignée d'influenceurs/blogueurs et journalistes spécialisés qui ont pu recevoir l'album pour en parler (dont nous faisons partie), certains titres de très haute qualité peinent à survivre dans les rayons des librairies - ou même à être découverts par d'autres moyens (tels que les bibliothèques). 

L'effet nouveauté peut aussi s'estomper une fois le premier album sorti, alors que bien souvent c'est sur la durée qu'une histoire peut dévoiler toute son ampleur. Si la question de l'attrait des comics indé' reste un projet sur lequel nous allons continuer de travailler d'arrache-pied cette année (et les suivantes), apparaît un constat assez évident : il n'est pas nécessaire de vouloir tout le temps coller à l'actualité ou à participer à la course en avant des rythmes de sortie pour vous faire découvrir l'une ou l'autre sortie. Voire, plusieurs. C'est donc ce qui est l'objet de cette chronique, afin de mettre en avant trois titres HiComics - SkywardInvisible Kingdom et Bitter Root - qui ont quelques points communs entre eux. 


Déjà, ils sont très bons

Cela peut paraître un argument un peu facile et il m'apparaît assez souvent que vanter la simple qualité d'une série ne suffit pas pour pousser à la curiosité, à la lecture sinon à l'achat. Parce que les arguments de vérité générale ont aussi leurs limites, mais quand la reconnaissance vient d'un ensemble de professionnels du milieu qui, par exemple, se réunissent chaque année pour voter pour les meilleurs comics publiés, peut-être que l'implication de la qualité du bouquin n'est pas à sous-estimer. C'est le cas des trois titres qui nous intéressent, chacun nommés et parfois victorieux des prestigieux Eisner Awards, sorte d'équivalent des Oscars pour la bande dessinée américaine. 

  • Skyward est nommée en 2019 pour l'Eisner de la meilleure nouvelle série.
 
  • Bitter Root est également nommée en 2019 dans la catégorie de la meilleure nouvelle série, et remportera finalement son Eisner en 2020 pour la meilleure série régulière. Une troisième nomination dans cette catégorie lui est accordée en 2021.
 
  • Invisible Kingdom croule sous les nominations en 2020 : meilleure nouvelle série, meilleure scénariste pour G. Willow Wilson, meilleur artiste numérique et meilleur artiste de couverture pour Christian Ward. Deux des quatre nominations sont remportées (nouvelle série et meilleur artiste numérique) cette année.
 

Bien que l'on sache aujourd'hui que la réception d'un prix (et c'est pareil avec le FIBD) n'est pas synonyme de succès commercial - ou même qu'elle ne suffit pas à conseiller un bouquin, le fait d'avoir autant de nominations répartis sur ces trois titres (et deux d'entre eux particulièrement) devrait au moins intriguer, et titiller votre curiosité. 


Ce sont des séries "courtes", faciles d'accès

L'un des nombreux soucis que le secteur indé' des comics connaît, c'est l'appréhension de s'engager sur des séries de long terme, sans avoir la perspective d'être certain de l'arrivée. Comprendre que le milieu est aussi compliqué aux Etats-Unis, et que certains titres connaissent des sorts douloureux de l'autre côté de l'Atlantique. L'expérience en France sur ce secteur comporte aussi de nombreux exemples de titres démarrés en grande pompe, et qui n'ont jamais connu leur conclusion (un phénomène qui peut même arriver sur des comics issus des Big Two, d'ailleurs). En conséquence, une partie du lectorat peut développer un réflexe de méfiance et attendre qu'une série soit complète pour enfin s'y intéresser. Le cheminement n'est pas vraiment bon : car cette attente fera aussi baisser d'emblée les ventes d'un tome 1, ce qui n'encourage pas l'éditeur à se persuader qu'il faille publier la suite. 

Concernant SkywardInvinsible Kingdom et Bitter Root, la question n'est désormais plus à se poser : les séries sont complètes, en trois tomes chacun, et livrent trois approches très différentes de ce que la bande dessinée indépendante est capable de faire, et ce sans vous obliger de vous lancer dans des séries de quinze tomes. Une forme de compromis idéal entre investissement personnel et univers/histoire développés. D'autant plus, que si on veut chipoter, l'univers de Bitter Root n'a pas complètement fermé ses portes à l'issue de son troisième tome. 

Par ailleurs, et peut-être faut-il l'écrire plus souvent : les titres HiComics comme ceux des autres éditeurs de comics peuvent aussi se retrouver en bibliothèques et être ainsi testés avant de passer (ou sans passer) par la case achat. Une autre façon d'alimenter ensuite le bouche-à-oreille nécessaire pour qu'une oeuvre puisse s'inscrire dans le temps. Notons enfin que deux des trois séries ont eu assez de succès et attiré assez d'attention aux Etats-Unis pour être en voie d'adaptation (Skyward en film par Peyton BradBitter Root par Regina King, s'il vous plaît). Bien entendu, il peut encore se passer bien du temps avant que les projets ne voient le jour, mais ce facteur mis à côté des autres vont tous dans le même sens ; il y a quelque chose de spécial autour de ces comics qui devrait, a minima, vous intriguer. Passons maintenant aux présentations.


Skyward - le plus "indé friendly"

Ça parle de quoi ? Ce n'est pas parce qu'on se situe dans le creator owned que tout comicbook indé' se doit d'être hyper high concept façon Jonathan Hickman, et certains titres reposent même sur des concepts très simples. Cette série de Joe Henderson et Lee Garbett nous emmène dans un monde où, un beau jour, la gravité a disparu. Dès lors, la société a dû se reconstruire - ou plutôt adapter son mode de vie - car tout pas trop enjoué ou tout saut peut entraîner une élévation mortelle dans la stratosphère. La jeune Willa, adulescente dynamique et enjouée, fait des livraisons dans sa ville mais rêve de quitter les alentours pour explorer le monde. Sa quête de liberté l'emmènera à la découvertes d'horizons dangereux, mais aussi de secrets importants entourant sa famille - et notamment son père, scientifique, potentiellement à l'origine de la disparition de la gravité.


Pourquoi c'est bien ? D'une part, parce que le concept est aussi attrayant que simple. Henderson part d'une idée initiale mais la développe de façon hyper efficace tout au long des chapitres. Comment devrait-on revoir nos déplacements dans ce monde privé de gravité ? Qui pourrait quand même profiter du système pour s'enrichir ? Comment les inégalités sociales trouveraient une nouvelle façon de s'exprimer ? Et la faune dans tout cela ? Au fil des numéros, l'univers s'enrichit donc sans sur-exposition, mais simplèment au travers du voyage initiatique de Willa, qui est elle une héroïne pleine d'envie et d'optimisme, et se montre extrêmement plaisante à suivre. Par ailleurs, le trait de Lee Garbett et la direction donnée au titre (grâce au formidable travail sur les couleurs d'Antonio Fabela) permet de ressentir une réelle vibe "aérienne" sur toutes les planches. Le dessin est très facile d'accès et lisible, et s'accorde parfaitement à une intrigue qui, sans être simpliste, sait guider son lectorat là où elle veut le mener. 

C'est pour qui ? Pour tout le monde, évidemment, mais Skyward est vraiment le prototype de la bande dessinée qui permet de s'initier  aux comics indé'. On pose les bases d'un univers qui existe par lui-même, on suit le parcours de personnages avec leurs personnalités et motivations, la direction artistique est pensée pour plaire à un grand nombre tout en ayant une âme qui lui est propre. En somme, toutes les qualités pour s'investir dans une histoire et aller ensuite se pencher vers d'autres. 


Invisible Kingdom - la branlée graphique et métaphorique

Ça parle de quoi ? Amateurs et amatrices de science-fiction, Invisible Kingdom est pour vous. Le récit est chapeauté par G. Willow Wilson, scénariste qui a (entre autres) co-créé la super-héroïne Kamala Khan et qui fait partie des rares autrices musulmanes à travailler dans le monde des comics. Elle est accompagnée aux dessins de Christian Ward, un prodige du numérique dont les peintures (en intérieurs comme en couvertures) sont saluées de la part du public et de l'industrie. Le titre nous emmène dans une lointaine galaxie régie par une sorte de méga corporation, Lux, qui a su mettre dans sa poche l'ensemble des gouvernements planétaires avec un système de commerce intergalactique et de livraison qui est une représentation explicite d'Amazon. Deux héroïnes nous sont rapidement présentées : Vess est ce qu'on appelle une "Non-Un", destinée à faire du recueillement l'ensemble de sa vie, et dont la foi doit le mener sur le "Sentier" de l'Eglise de la Renonciation à laquelle elle souhaite appartenir. A côté, Grix est une pilote casse-cou au service d'un des nombreux vaisseaux de course servant les intérêts de Lux. L'un dans l'autre, ces deux personnages ne devraient rien avoir à faire ensemble. Par un concours de circonstance, Vess va découvrir les liens de corruption qui lient la toute puissante méga-entreprise et l'eglise pourtant supposée être anti-matérialiste, et devoir demander de l'aide à Grix pour rester en vie. S'ensuit alors une course poursuite où le sort de la galaxie est entre les mains de Grix et son équipage. 

Bien entendu, il serait dommageable d'aller plus loin dans le récit sans risquer de vous révéler quelques grosses surprises, mais le pitch devrait suffisamment vous intriguer pour voir qu'au delà de ses aspects de thriller et de science-fiction, Invisible Kingdom embrasse sans sourciller des aspects sociétaux particulièrement actuels, avec la force de ne pas vouloir en faire un plébiscite - si ce n'est une profession de foi pour les relations entre personnes, l'entre aide et l'amour (on vous rassure, c'est bien moins niais que notre tournure de phrase dans l'exécution).


G. Willow Wilson profite de son expérience de pratiquante musulmane pour interroger la foi qui anime chacun - allant plutôt à aborder le concept de croyance qui dépasse le simple cadre religieux. Confiance dans un système donné, dans les institutions voire dans le comportement citoyen au global : une façon d'interroger le rapport que chacun a aux autres dans une société basée sur les échanges. Profondément anticapitaliste, le récit frappe par la richesse de son propos, quoique sa conclusion puisse sembler un poil accélérée (ce qu'on peut aussi mettre sur le compte des aléas de publication aux Etats-Unis, la série ayant quitté le format single issues pour se conclure directement en album). Il va sans dire que la science-fiction a toujours permis de s'interroger sur le présent par le prisme du futur et de l'ailleurs, et Invisible Kingdom ne déroge pas à la règle, en plus de le faire de façon superbement - et littéralement - illustrée.

Pourquoi c'est bien ? On peut le dire assez simplement : d'une part, l'effort de caractérisation de Invisible Kingdom est d'une sensibilité certaine. La place qu'occupent Vess et Grix permet de profiter de deux héroïnes aux caractères trempés, dont le cheminement personnel est passionnant à suivre - d'autant plus que, contrairement à ce qu'on pourrait penser, il ne s'agit absolument pour la première de renoncer à sa foi ou à ses croyances une fois le pot aux roses découvert dans les premiers chapitres. L'autrice montre bien que ce n'est pas la religion qui peut poser problèmes aux personnes, mais la façon dont des personnes peuvent s'en servir à des fins intéressées, ou pour dicter les comportements d'une partie de la population (pour ne pas dire directement : les femmes). 

Au-delà des personnages, on a pu apprécier la richesse de l'univers et du propos qu'il sert, le titre étant assez limpide pour que l'on comprenne rapidement de quoi on parle, tout en ayant plusieurs niveaux de réflexion (ce qui invite à parcourir la série à nouveau une fois le dernier tome refermé). En outre, il faut noter la plus-value extraordinaire qu'apporte Christian Ward sur la partie artistique, puisque c'est ce dernier qui fait qu'on reconnaîtra immédiatement Invisible Kingdom parmi d'autres comics de science-fiction. Certes, on peut noter que sur les plans rapprochés et les visages, tout n'est pas toujours parfait, mais ses compositions d'ensemble, les designs de ses planètes, ses vaisseaux, et ses scènes de grandiloquence cosmique sont tout autant d'invitations au voyage qu'à se fracasser les rétines. Du grand art qui, on le rappelle, a valu à l'artiste d'être récompensé aux Eisner

C'est pour qui ? Pour les amateurs et amatrices de SF, en toute logique, mais aussi pour les personnes qui ont à coeur de voir des héroïnes prendre la première place d'un récit, qui ont envie d'une sensibilité d'écriture différente du reste de la production, et qui veulent voir des personnages qui sortent du lot. Invisible Kingdom est, il faut le reconnaître, un titre plus exigeant comparé à un Skyward, mais son découpage en trois grands actes distincts en fait une série quand même très abordable, et qu'on se plaît à prendre sur plusieurs angles pour en identifier les forces à chaque relecture.


Bitter Root - action furieuse et frénésie artistique

Ça parle de quoi ? Ce sera sûrement le petit chouchou de cette sélection, qui avait déjà écopé d'une chronique rien que pour lui l'année passée ; annoncé en 2017 chez Image Comics par une équipe intégralement noir-américaine, Bitter Root est l'expression même de tout ce que la bande dessinée indépendante sait apporter quand il s'agit de mêler imaginaire, divertissements, politique. Quand tout se croise au service de l'art, des histoires et de l'Histoire, en puisant dans des racines (pun intended) culturelles et historiques bien réelles pour bâtir un univers à la fois fictif, et terriblement ancré dans le monde qui le voit naître. Bitter Root nous emmène dans les années 1920 à New York, période de la Renaissance de Harlem, qui a marqué un tournant majeur pour le développement de la culture afro-américaine. Là, la famille Sangerye lutte contre des démons, les Jinoos, nés de la haine et de la peur de l'homme blanc envers leurs semblables aux couleurs de peau différentes. Soit une illustration métaphorique du racisme ou de la xénophobie, la lutte des Sangerye, dépeinte par les différents membres de la famille, mettant en exergue le fait que pour lutter contre ce fléau, les méthodes ne sont pas choisies de façon unanime. Quand certains privilégient l'action à la prévention (en somme : ce mal est incurable et il faut éliminer les personnes touchées), d'autres sont persuadées qu'on peut soigner les Jinoos

Arrive alors une autre forme de démons, les Inzondos, qui naissent eux du désespoir et de la colère des personnes de couleurs qui ont dû subir de plein fouet le racisme (et généralement, ont perdu des proches en conséquence). Comprendre : la haine s'immisce partout quelles que soient les origines des personnes et la violence n'entraîne que la violence, même si son origine est sciemment différente. Alors que les démons sont de plus en plus nombreux, signe qu'une entité des plus malfaisantes tente d'arriver sur Terre, les Sangerye vont trouver des alliés parfois surprenants pour mener à bien leur combat. 

Pourquoi c'est bien ? On pourrait passer plusieurs paragraphes pour vanter les qualités de Bitter Root, particulièrement nombreuses. A commencer par son univers et son contexte historique et le rapport tissé entre les luttes sociales américaines et l'imaginaire développé par Sanford Greene et ses camarades auteurs, qui vont clairement puiser dans un folklore et des créatures que l'on a pas l'habitude de rencontrer. Cette identité forte qui résonne tout au long du comicbook en fait aussi sa fraîcheur, tandis que les nombreux personnes qu'il nous est donné de cotoyer sont eux aussi resplendissants de personnalité, qui permet aux enjeux de grande envergure de résonner plus profondément au gré des confrontations de personnes. Chacun a ses envies, une trajectoire qui lui est propre, et l'histoire n'est clairement pas avare en rebondissements, au gré d'apparations et de disparitions de personnages (avec un ensemble, reconnaissons le, qui peut paraître parfois complexe quand on devait suivre la série avec quelques mois entre les tomes : ce qui est donc aujourd'hui un aléas réparé). 

Et puisque l'on parlait de Greene, il faut souligner la solidité de ses planches tout au long de la série ainsi que sa générosité. Les planches sont quasi toute pleines, le découpage essaie constamment de se réinventer, sinon de mettre en alerte le public en le surprenant. Le trait à l'encrage prononcé participe à la personnalité de l'ensemble, alors que le tout est magnifié par des couleurs pop, aux allures parfois fuschia. En somme, une direction artistique qui participe au succès de l'ensemble - puisqu'outre l'Eisner Award, le titre s'est fait remarquer auprès d'Hollywood pour être adapté.


Enfin, il nous faut signaler une nouvelle fois le remarquable travail éditorial fait sur cette série, chaque albums étant accompagnés de multiples essais sur l'afro-futurisme, les représentations noir-américaines dans la culture, ou sur l'histoire du racisme aux Etats-Unis, l'ensemble permettant d'avoir une meilleure compréhension des thématiques abordées ou des références de l'équipe créative (une plus value non négligeable et qui permet même une relecture sous un angle différend).

C'est pour qui ? Pour les amateurs et amatrices de comics de genre, qui aiment les monstres, l'action, les entremondes, mais aussi celles et ceux qui aiment les récits qui n'ont pas peur d'aller présenter de façon frontale et sans détours des thématiques politiques modernes. C'est toujours quelque chose de compliqué à présenter comme un argument pour inviter à la lecture alors formulons le différement : ce n'est pas parce que Bitter Root est ouvertement politique dans son propos que ça en fait un excellent comicbook. C'est une bande dessinée qui mêle action, une forme de fantasy, de l'horreur, des personnages charismatiques et qui baigne dans une énergie folle et contagieuse - et en plus de tout cela, le fait de pouvoir y lire clairement un message profondément philanthrope, le fait d'avoir une bande dessinée dont les auteurs ont décidé d'embrasser à bras le corps leur héritage culturel, alors que ce genre de comics n'aurait pas existé en dehors des milieux underground il n'y a pas si longtemps, tous ces faits réunis font de la série un récit qui dépasse le simple cadre du divertissement culturel et amène à interroger ses propres conceptions sur ce qui fait nos différences, ce qui peut nous séparer ou nous réunir. Accessible pour celles et ceux qui ne viennent que pour la branlée artistique, profond et riche pour celles et ceux qui souhaitent aller plus loin, Bitter Root matérialise très bien l'expérience de la bande dessinée pour grand public... et qui fait grandir son public.

Trois oeuvres, trois séries de trois tomes chacun, et trois façons différentes d'aborder la richesse et la diversité de la bande dessinée américaine indépendante. Aventure, science-fiction, action se croisent au service de personnages charismatiques, d'univers enivrants et d'expériences visuelles détonnantes. Bien entendu, on trouve des pépites chez d'autres maisons d'édition (on y reviendra plus souvent), mais il faut reconnaître à HiComics, avec ces trois sorties désormais complètes, d'avoir misé sur de très bon chevaux. A vous de les (faire) découvrir maintenant.

Arno Kikoo
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