Dans les conversations depuis quelques années au sein des studios MGM, l'adaptation de Mercy Sparx avance, à son rythme. L'envie de développer une franchise autour de l'héroïne créée par Josh Blaylock motive l'entrée en scène d'une seconde scénariste, Kaura Koseann, après le premier traitement de Nick Shafir en octobre dernier.
Celui-ci avait pour objectif de présenter une première mouture susceptible de convaincre la MGM de la faisabilité du projet. Le studio s'était effectivement arrêté au stade d'une première option posée à l'époque, ce qui signifie que les producteurs ne donnaient pas encore leur feu vert, mais attendaient de voir les possibilités qui se présentaient au sortir du premier script.
Et maintenant ?
Blaylock, le créateur du personnage, estime de son côté que le film a encore toutes ses chances. L'embauche de Koseann peut signifier plusieurs choses : soit que le studio n'était pas convaincu par le premier traitement et décide d'en commander un second (la scénariste reste encore une relative débutante, à l'instar de Shafir, pour avoir seulement travaillé sur la comédien The Social Ones il y a quelques années), soit que les producteurs cherchent à corriger certaines données du travail de Shafir. Au hasard, glaner l'avis d'un point de vue féminin. On prendra son arrivée comme une bonne nouvelle, ou à défaut de viser si haut, un signe de vie pour une production particulièrement statique depuis ces trois dernières années.
Edité aux Etats-Unis chez Devil's Due Entertainment, Mercy Sparx suit les aventures d'une démone des enfers, engagée par le camp d'en face (c'est à dire le Paradis) pour aller traquer sur Terre différents anges déchus qui se sont échappés. Une fois sur place, l'héroïne s'aperçoit que les choses ne sont pas nécessairement aussi manichéennes et doit apprendre à vivre parmi les humains.
Des codes très faciles d'accès dans une famille de projets comparables à Hollywood - les têtes pensantes de la production, The Picture Company et Assemble, estiment d'ailleurs que le film sera un "Constantine au féminin". A suivre.