Encore relativement actif, Mike Richardson s'attaque périodiquement à l'une ou l'autre création originale, pour occuper ses quelques heures de liberté en dehors du bureau de président de l'entreprise Dark Horse Entertainment. En l'occurrence, avec The Icon, l'éditeur et scénariste s'intéresse à un sujet longuement rebattu dans la BD des surhommes, pour aller étudier la part sombre et la "vérité" derrière un justicier populaire mais très largement mystérieux.
The Dark Age
Côté synopsis, The Icon suit l'enquête d'un détective embauché pour pister ce fameux super-héros disparu. Il y a vingt-cinq ans, le personnage masqué, vêtu de noir, apparaissait du néant pour se lancer dans une guerre contre le crime. Après de nombreux combats, le héros, acclamé des foules, aura toutefois fini par disparaître sans laisser de trace. Engagé pour le retrouver, le privé Jake Stevens risque bien d'en apprendre plus que prévu sur cette icône déchue, et exposer malgré lui la part sombre du rêve américain et de ses héros-bannières réputés pour leur droiture. Chez Dark Horse, on va même jusqu'à comparer le scénario à du Orson Wells, parce que, bon, déjà c'est pas interdit de se la racler, et puis c'est pas avec de la demi-mesure qu'on va le vendre, le bouquin.
Aux dessins, Richardson a embauché l'artiste Jordi Armengol, un natif de Barcelone surtout connu pour son travail en Europe. Les deux ont l'air heureux de leur collaboration, pour une mini en quatre numéros prévue pour démarrer le 15 décembre 2021.