Pendant que Robert Pattinson trie son courrier en fumant des pètes depuis un appart' de location à Londres (depuis peu, pas mal de lettres "fais ta muscu' ou quitte le rôle, issou" finissent à la corbeille), Colin Farrell occupe les journées qui le séparent encore de la reprise du tournage de The Batman en répondant aux questions des journalistes sur Artemis Fowl, calvaire de distribution bazardé sur Disney+ pour le mois prochain. L'acteur irlandais avoue son impatience, en avouant volontiers son amour du Batman d'Adam West ou de celui de Tim Burton pendant ses jeunes années.
Sur sa participation au film de
Matt Reeves,
Farrell évoque sa prestation en expliquant que celle-ci ne devrait pas être trop importante. Engagé
pour jouer le personnage du Pingouin, son rôle devrait se limiter à quelques scènes, et ne pas servir de vilain de fond au film - ce à quoi on pouvait s'attendre, avec un
Paul Dano prêt à prendre cette place dans la peau du
Riddler.
"J'avais seulement commencé à tourner, et je n'ai qu'une hâte, c'est d'y retourner. Tout le processus de créer le personnage et son esthétique était vraiment chouette, et j'aimerais pouvoir continuer à l'explorer. Et je n'ai pas grand chose à faire dans le film. Je n'ai qu'une certaine quantité de temps d'écran, je ne suis pas présent tout du long, loin de là. Mais il y a une ou deux scènes savoureuses où je suis là, et j'ai très hâte de m'y remettre."
L'idée de présenter le Pingouin dans un premier film pour s'en occuper dans une éventuelle suite paraît aller de soi, dans la promesse d'une enquête façon film noir, où le Batman passera d'un profil à l'autre de Gotham City avant de se confronter au vilain principal de la série de crimes du moment. Il n'est même pas certain que le personnage soit amené à devenir le "méchant" du prochain film non plus - après tout, la construction en antagonisme héros contre vilain n'a pas forcément vocation à s'inscrire dans cette nouvelle saga, pour peu que Matt Reeves parte plus sur l'angle détective et moins sur celui de justicier combattant.
A voir comment se feront les choses, en croisant les doigts pour que le metteur en scène autorise Colin Farrell à garder son accent irlandais de The Gentlemen pour cette nouvelle itération de Cobblepot au cinéma.