A une époque où DC Comics entend conquérir le marché des lecteurs adolescents à coup de bouquins pensés pour explorer la période pubère de leurs personnages vedettes, Mariko Tamaki et Steve Pugh s'intéressent à une fillette ingénue de passage dans la grande ville. Longtemps avant de devenir la psychiatre, gymnaste, chef de gang et fan de roller derby que les lecteurs auront appris à apprécier, Harley Quinn était Harleen Quinzel, une adolescente curieuse et passionnée qui fera sa première rencontre avec les rues de Gotham City à l'âge de quinze ans.
Les premières planches de
Pugh,
publiées en mars dernier, avaient déjà placé le projet
Breaking Glass en tête des attentes pour les sorties de l'initiative
DC Ink, et son obsession pour la réinvention adolescente de certaines propriétés du catalogue local. A quinze ans,
Harleen visite
Gotham, et c'est au contact d'une compagnie de drag queens que l'héroïne apprendra le goût du spectacle, du maquillage et de ses célèbres tenues bariolées. Elle croisera également une jeune étudiante en biologie,
Pamela Isley, et une figure ombrageuse de vilain garçon qui se ferait appeler le
Joker.
Moins une origine qu'un simple décalage temporel des premiers pas de l'héroïne à une autre période de sa vie - puisque Bruno Heller n'a pas le monopole, après tout - le volume est attendu pour le 3 septembre aux Etats-Unis. D'après Tamaki, l'envie de mettre un peu de drag sur le chemin d'apprentissage de la jeune Harley viendrait de sa passion pour l'émission RuPaul's Drag Race, on aurait donc envie de lui souhaiter bonne chance, et de ne pas fuck it up. A voir pour les catch phrases du Joker, dans le même ordre d'idées.
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