Si le scénariste du nouvel Hellboy annonce un film plus proche de la version comics que les deux précédents, proposés par Guillermo Del Toro, Mike Mignola détaille de son côté son rôle aux micros d'Entertainment Weekly.
Le père du rejeton infernal explique à ce titre avoir travaillé différemment de l'époque où il officiait avec Guillermo Del Toro au poste de consultant et de concept artist sur la première adaptation du diable rouge, avec Ron Perlman dans le costume.
"C'est amusant, mon implication est ici très différente des films de Del Toro. La différence, c'est que je connaissais Del Toro depuis six ans déjà à l'époque où nous avons commencé à travailler sur le premier. Alors que j'ai rencontré Neil deux mois avant qu'il ne vienne travailler sur le nouveau. Ça a été très différent, et j'ai été impliqué dès le moment où ils se sont dit 'hey, on va faire un nouvel Hellboy, et on va adapter cette histoire là.' Depuis, on a rebondi ensemble à droite et à gauche pour voir comment faire ce récit là en particulier."
Mignola explique plus loin que son implication court ainsi jusqu'au scénario, à l'inverse de sa précédente prestation. Si beaucoup auront appréciée la vision de Guillermo Del Toro sur les deux premiers, on voit en effet à quel point l'écriture du bonhomme diffère de celle de l'auteur, ce qui devrait être moins le cas ici.
"A plusieurs moments, je me suis manifesté sur l'écriture, bien plus que je ne l'ai jamais été à l'époque de Del Toro. Mais, à l'inverse, je n'ai pas participé au design de ce nouveau. Guillermo me voulait en concept artist, ici, il y en avait déjà suffisamment. Je suis venu, j'ai jeté un oeil à quelques trucs, mais ils essayaient tant de se rapprocher des comics qu'ils se penchaient déjà sur mon travail et celui de Duncan Feggredo en comics."
Une bien belle nouvelle, quoi qu'en dehors des simples designs, il appartiendra à tout l'appareil artistique de ce Hellboy d'imiter la patte Mignola, qui passe autant par l'apparence des créatures que par les éclairages, les yeux vides et autres jeux avec les décors.
On attendra de voir comment la production se débrouille pour proposer un rendu fidèle aux BD de cet univers, après un David Harbour loin de ressembler à l'itération papier d'Anung Un Rama.
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