Urgence d'une fin d'année fiscale oblige, Disney et la Fox accélèrent ce qui se présente comme l'une des transactions historiques de la sphère culturelle globale. Selon un nouveau rapport de Variety, chacun aurait de son côté contacté différents groupes bancaires, Goldman Sachs ou JP Morgan, pour finaliser les termes de l'accord et décider des voies d'acheminement d'un (énorme) capital, estimé selon les dernières sources à soixante-quatorze milliards de dollars.
Les stylos devraient parapher les milliers de pages de contrats, épais comme des collections entières d'omnibus en quarante exemplaires, d'ici la fin décembre. S'entraînera alors la migration de différentes propriétés de la Fox vers le géant aux grandes oreilles, au cinéma et en télévision.
Difficile de comprendre le plan de rentabilité à terme de
Disney, un tel investissement demandant plus que la poignée de milliards déboursés pour l'achat de
Star Wars ou
Marvel, mais une chose est sure : le studio ne souffrira plus d'aucune concurrence dès l'année prochaine sur le marché, avec tout ce que ça suscite sur les exigences que le studio pourra imposer à la presse, aux exploitants ou au public en terme de ligne éditoriale.
Paradoxalement, cette annonce semble faire moins de bruit que les bande annonces portées par ce début de mois de décembre. Fort heureusement, les fans de
Deadpool qui rêvaient d'un troisième métrage sont, eux, aux aguets.