Alors que Marvel se dirige vers une remise à plat massive via son event estival Secret Wars, en avril et en mai DC Comics passe par la case Convergence. Si cet événement, destiné à tenir le temps du déménagement sur la côte ouest, devrait rester relativement isolé, on s'attendait à de grands changements chez la Distinguée Concurrence pour marquer une nouvelle ère. Et les prévisions étaient juste.
Sans annoncer clairement la fin des New 52 (qui disparait cependant de facto), il est difficile de garder quelque chose de "New" après près de quatre années, et DC souhaite partir sur un nouveau départ, sans aller jusqu'à tout relancer. La continuité New 52 reste donc, malgré la disparition d'un label qui ne fait plus sens, mais Dan Didio insiste au passage sur ce point important des univers partagés :
"Dans cette nouvelle ère créatrice, l'histoire primera sur la continuité, alors que nous continuons à donner toujours plus de pouvoir aux créateurs pour raconter les meilleurs histoires de l'industrie". Un point de vue qui peut faire râler, mais à le mérite pour une fois d'être claire face aux puristes de la continuité. Qui ne s'est jamais avoué que la continuité pouvait être mise de côté pour faire place à de bonnes histoires ?
En juin, ce sont pas moins de 24 nouvelles séries (ou relaunchs) et mini-séries qui font leur apparition chez l'éditeur, qui se lance dans une phase de "batgirling". Comprenez par là que les séries et les personnages vont radicalement changer de ton, comme ce qui s'est récemment fait avec la Batgirl de Cameron Stewart.
A côté de ces changements, 25 titres historiques demeureront, et on vous un bilan de tout ça ici même.