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Justice League #26, la review

Justice League #26, la review

ReviewDC Comics
On a aimé
• Les dessins
• Cyborg
On a moins aimé
• On a compris : en fait sur Earth 3 tout est le contraire...
• des personnages secondaires trop secondaires
Notre note

Forever Evil est arrivé à sa moitié de parcours et Geoff Johns vient de se souvenir qu'il faudra bientôt faire revenir la Justice League. Du coup plus le temps de donner un numéro à chaque membre du Crime Syndicate, on accélère le pas sur les personnages secondaires. Dommage, en équilibrant plus, on aurait peut-être gagné en intérêt, mais on nous montre ici que parmi la poignée de vilains arrivés d'Earth 3, seul 3 comptent vraiment.

Après Forever Evil #4, la couverture de ce numéro vous faisait rêver, n'est-ce pas ? Oubliez ça ce sera pour plus tard. Non ici vous verrez les origines de Power Ring, du duo Johnny Quick / Atomica, et de Deathstorm. Et puis Grid aussi. D'ailleurs, il devient l'explication de ces origines dévoilées depuis 3 numéros, puisqu'il nous explique consulter les fiches sur chaque membre du Crime Syndicate pour mieux les comprendre. Et il nous explique aussi ses origines : la partie robotique de Cyborg souhaitant obtenir des émotions, il s'est débarrassé de Victor qu'il pensait le parasiter. Je sais que beaucoup ont détesté cette explication du personnage. Personnellement je trouve que c'est l'un des points positifs de ce numéro. La machine qui souhaite devenir humaine, et la réflexion sur la condition humaine que ça apporte, sont des sujets que j'affectionne. Ma partie qui m'a plus dérangé... ce sont les autres origines.

Complètement déséquilibrées par rapport à Ultraman et Owl-Man, ces origines n'ont que peu d'intérêt. On a compris que sur Earth 3, tout est inversé. Les bons deviennent mauvais, les braves deviennent lâches. Les purs deviennent pourritures (ça c'était pour la rime). Je ne me suis pas ennuyé devant celles-ci, mais presque. D'autant que je ne les trouve pas toujours cohérentes. J'avais par exemple détesté celle d'Owl-Man, et son comportement en général, puisqu'au final il ressemble beaucoup trop à celui de Bruce, à l'exception qu'il est méchant. Pour les besoins du scénarios, les scénaristes n'inversent que ce qui les arrange, et ça me dérange (elle est belle aussi cette rime, non ?). 

Tout n'est pas à jeter dans ce numéro. La fin déjà, nous tease un retour attendu. Une première étape vers le retour des héros. On joue aussi avec nous sur les autres arrivées de Earth 3, et notamment le prisonnier mystère qui devrait bientôt se manifester. Enfin, Ivan Reis et ses encreurs font un très bon boulot, qui n'a rien à envier à David Finch sur la série principale (au contraire).

Justice League #26 est un numéro ni bon, ni vraiment mauvais. A lire absolument en parallèle à la série principale pour conserver son intérêt cependant (et si possible, en alternant les deux dans l'ordre de publication). On attend cependant fortement le retour de la série à son niveau d'il y a deux ans, quand elle était l'étendard de DC Comics.

Illustration de l'auteur
Manu
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