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Green Lantern #20, la review

Green Lantern #20, la review

ReviewDC Comics
On a aimé
• La conclusion flamboyante d'années de récits
• Doug Mahnke en roue libre
On a moins aimé
• Le regret de ces quelques derniers numéros peu décevants
• La pression immense de la prochaine équipe créative
Notre note

Les lanternes ne brillent plus d’un vert éclatant, faute à des années de conspiration de leurs petits généraux bleus dénués d’émotions. Leur toute première création s’est rebellée, mimant la traque de Gargamel avec les Schtroumpfs. tous entre quatre murs et quelques barreaux, ils ne pourront plus compter sur leur sauveur terrien habituel passé dans le côté obscur de la bague. Dernier boss d’un jeu que l’on aura savouré pendant des années, que l’on aura quelques fois fait prendre la poussière mais qui aura redéfini un genre et une passion. Un logiciel ludique et fanatique concocté par un développeur d’idées et de magie : Geoff Johns.
Je n’ai pas grande envie de vous parler en détail de ce numéro #20, préférant m’exprimer sur le dernier récit d’une saga marquante par un homme marqué. Égoïstement et impunément, je préfère ici écrire mes félicitations et mes remerciements, aux côtés de ces grands noms qui eux aussi se sont écriés : Bravo M. Johns.



Un chantier, une casse, un désert, appelez-le comme bon vous semble mais Geoff Johns reprend Green Lantern en 2004 dans un piteux état. Désespérée ou désespérante, la saga lanterne traînait ses guêtres et ses changements en plein jour et dans la nuit noire, échappant à tous les regards. Hal Jordan, plus que tous, ne faisait plus rêver, chose essentielle pour la pérennité et la gloire d’un personnage en collants, tirant sa force d’un anneau et arborant une mine déconfite face à Saturnin (le canard). Sans grand cheval blanc ou épée au fourreau, le scénariste reprend les rênes et applique une bonne couche de blanc avec dans la tête tout une palette de peintures Castorama.

Tout en simplifiant et en revenant aux bases, l’auteur étend le monde et l’univers, montrant aux yeux de tous que l’espace est trop vaste pour un seul corps. Très certainement inspiré par  l’imagination débordante de Valérie Damidot, Johns ouvre les fenêtres d’une série cloisonnée pour laisser passer la lumière et surtout les couleurs. Faisant table rase de leurs défauts ridicules, les lanternes oublient la peur et apprennent l’espoir, l’amour mais aussi la rage et la jalousie. Outre un arc-en-ciel, Geoff Johns apporte des sentiments.
Du rouge, du bleu, de l’orange... l’auteur apporte un morceau de son immense talent à chacune des nouvelles parties du corps. Les lanternes sont de retour et prennent place sur le podium de DC Comics. Unanimement le run de Geoff Johns est l’un des plus vaste et ambitieux mais surtout l’un des plus réussi. Toujours bien accompagné aux dessins ( Etan Van Sciver, Ivan Reis, Carlos Pacheco, Doug Mahnke... ), Johns revisite le mythe des Green Lantern, leurs donnant leurs plus beaux airs de Space Opera Rock Musical, chorégraphiés par Maurice Béjart. Personnellement parmi mes plus belles heures de lecture au long cours, Green Lantern par Geoff Johns est un requiem d’inventivité de rebondissements et de caractérisation «At the little oignons».


Ne vous y tromper pas, si Neil Gaiman, Grant Morrison ou Dave Gibbons, pour ne citer qu’eux, se sont prêtés à la phrase bien sentie, ce n’est sûrement pas pour gonfler les pages de ce dernier numéro, mais bien parce que Geoff Johns ferme une page entière de sa vie.
De fausse lampe torche à phare brillant ou de reconnu à grand patron, le destin du personnage et de l’auteur sont liés, ce dernier ayant su soulevé à lui seul Dc Comics. Imaginant des constructions toujours plus folles, le scénariste n’a pas connu de frein que seule son talent pouvait lui soumettre.


Si ma tartine déborde de confiture c’est que si je suis ici à vous écrire, c’est grâce aux récits de ce monsieur. Si mes étagères se sont à nouveau remplies de lettres illustrées c’est grâce aux lanternes de ce monsieur. Et je sais que si beaucoup d’entre vous, jeunes ou poilus, lisent ou relisent aujourd’hui des hommes et des femmes aux contes merveilleux, c’est également en partie grâce à ce monsieur. Au même titre que les Lee, Ditko, Byrne, Moore, Straczynski, Infantino... le nom de Johns est à hisser aux côtés du mot «Comics».
Même si depuis quelques mois l’homme n’a plus la tête qu’aux lanternes, Hal Jordan vit, le regard et la lumière verte des lanternes se posent à nouveau fièrement sur le mal.

MERCI GEOFF JOHNS !    

Illustration de l'auteur
Cynok
Commentaires (11)
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Avatar de Kit_Fisto, serial reviewer

@Oulppp
Oui c'est du kiosque en couverture souple.
Pour une réédition en cartonné, je sais pas. Il faudrait poser la question à Urban.

Avatar de Oulppp

27 Mai 2013

Oulppp

Ha oui Kit. Je ne m'en souvenais plus.
Par contre c'est un kiosque et pas en couverture cartonné (corrige moi si je me trompe) donc il se pourrait qu'Urban l'édite en relié quand ils auront terminé Brightest day.

Avatar de Kit_Fisto, serial reviewer

@Oulpp et alex69
War of the Green Lantern est sorti en Librairie dans deux "Showcase" début 2012 chez Urban Comics

http://www.urban-comics.com/green-lantern-showcase-1/
http://www.urban-comics.com/green-lantern-showcase-2/

Avatar de Oulppp

27 Mai 2013

Oulppp

Chez Urban tu devrais réussir, a terme, a avoir tout le run de Johns sur la franchise.
Pour les premiers numéros il faut te procurer les Geoff Johns présente Green Lantern (pour l'instant 3 volumes de paru) qui débute le run au retour de Hal Jordan apres sa resurection et s'arrêtera au début de l'evenement Blackest night. Ensuite, tu continues avec Blackest night et Brightest day (les crossovers). Ensuite il faut lire War of the Green lantern mais ce n'est pas encore sorti chez Urban. A partir de là tu peux soit lire Flashpoint qui ne parle pas de Green Lantern mais du passage aux New 52 et c'est une mini-série écrite par Geoff Johns, soit directement commencer les New 52 avec les DC renaissance (2 Tomes de paru, sinestro est le 1er) qui sont les aventures actuelles des Green Lantern.

C'est clair que cette review ne sert a rien et est pompeuse. Si déjà elle en fait des tonnes sur tout le run de Johns il aurait été plus sympa d'expliquer comment l'aborder à ceux qui ne connaissent pas et d'en donner les grandes lignes. Là c'est creu.

Avatar de Kit_Fisto, serial reviewer

@Alex69:
Geoff Johns a ressucité le personnage avec Green Lantern : Renaissance (tu peux le trouver chez Panini en collection Deluxe pour 28€ il me semble)
Il ramène le personnage à la vie mais c'est assez complexe si tu es un nouveau venu dans l'univers DC...Dessiné par Ethan Van Sciver. C'est plutôt bon !!!

Avatar de Alex69

27 Mai 2013

Alex69

Même si au final, la review ne parle pas trop du numéro, ça donne envie de lire ! Et je pense que je vais d'ailleurs m'y mettre ! Je ne me suis jamais essayé à la saga Green Lantern, mais apparemment, ce grand Mr Johns y a fait du grand travail !

Quelqu'un pourrait-il alors me dire à partir de quand Johns a commencé à plancher sur Green Lantern ? Quelle année, quelle numéro, s'agissait-il d'un relaunch, est-ce dispo en France chez Urban ou un ancien volume de chez Panini ?

J'ai trouvé ces deux volumes chez Urban :
- http://www.urban-comics.com/geoff-johns-presente-green-lantern-tome-1-sans-peur/
- http://www.urban-comics.com/green-lantern-tome-1-sinestro/

A partir duquel je dois partir ? Quand apparaissent les différentes couleurs, exactement ?

Merci !

Avatar de Kit_Fisto, serial reviewer

Conclusion de la guerre livrée par les différents Corps des émotions contre le Premier Lantern et sa volonté de remodeler l?univers. L?histoire débute dans le futur où un jeune Green Lantern veut connaître la vie du plus grand des Green Lantern à savoir, l?humain Hal Jordan. Le « mystérieux » gardien du Livre du Corps lui compte alors les débuts de Lantern du secteur 2814 et son combat face au terrible Premier Lantern. Une histoire émouvante, épique et pleine d?action. Peut-être un peu rapide sur le devenir de Volthoom, le 1er Lantern mais on excusera Johns et Mahnke qui clôture en beauté leur participation sur le titre Green Lantern. Une fin qui pourrait nous faire croire que c?est la fin des titres Green Lantern chez DC comics.
Le cross over Wrath of First Lantern a été inégal selon les titres. Le must était vraiment le titre Green Lantern avec le trio Hal, Sinestro et Baz.
En bonus, tous les remerciements des proches et des collaborateurs de Geoff Johns ainsi qu?un mot de ce dernier en post-face et la rétrospective du scénariste sur le titre de 2004 avec Rebirth à 2013 avec Wrath of First Lantern. Bravo et bonne continuation sur les autres titres Mr. Johns !!!

5/5

 

Avatar de SoSky

24 Mai 2013

SoSky

C'est vrai qu'au final, on n'y apprends pas grand chose sur le numéro :p
Personnellement, ce numéro est impeccablement bien géré. Les 64 pages sont un pur régal, on a droit à la des planches sublimes, un combat final épique (quoi que vite expédié avec du recul), des couleurs partout, une conclusion magistrale, et un épilogue que j'ai trouvé parfait, qui ferme la boucle. Au point qu'après ce numéro, toutes les séries GL auraient pu se terminer définitivement... Chapeau bas.

Et ces dessins... Mon dieu. La quadruple page finale est à tomber par terre.

Avatar de taz_60

24 Mai 2013

taz_60

Merci Mr Johns, merci pour ce numéro flamboyant qui clôt parfaitement ce run historique.

Avatar de DoctorVin's

24 Mai 2013

DoctorVin's

Je sais bien que je l'ai trop dit mais je te le dit quand même
MERCI M.JOHNS
Je souhaite bonne chance à ceux qui prendront sa suite en espérant que cela sera aussi bien, c'est grâce à lui que je me suis plus ouvert à l'univers DC (me cantonnant à Batman) en commençant avec "War of the Green Lantern" (qui n'était pas son meilleur travaux sur cet univers mais ça ma suffisamment plus pour en savoir plus sur cette univers et j'ai découvert un monde merveilleux et foisonnant de couleurs qui m'a fait aimer le cosmique (même chez Marvel!)
encore merci ;)
(Même s'il me manque quelque uns de ses récits sur cet univers)

Avatar de DoctorStrange

24 Mai 2013

DoctorStrange

Beau discours.
Mais ce numéro, au final?...