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Green Hornet #1, la review

Green Hornet #1, la review

ReviewDynamite
On a aimé
- Accessible aux nouveaux lecteurs
- Une vraie histoire
- Beau
On a moins aimé
- Chicago a parfois des airs de New York (mais c'est vraiment pour dire un truc...)
Notre note

C’est peu dire que Mark Waid a le vent en poupe en ce moment. Entre Daredevil et Indestructible Hulk, le scénariste fait à peu près l’unanimité. Alors évidemment, quand il relance la série Green Hornet chez Dynamite, avec Daniel Indro (Sherlock Holmes Year One) au dessin, il est normal qu’on s’y intéresse. Et on fait bien.

It was a great and terrible power. And I took it seriously.

Green Hornet Comicsblog review 

Première mise au point, si vous n’avez jamais lu un comic Green Hornet de votre vie, vous pouvez vous plonger dans la lecture de ce titre sans crainte. C’est un vrai numéro un, avec ce qu’il faut d’exposition et d’explications. Aucun rapport avec la série précédente lancée jadis par Kevin Smith (qui reprendra d’ailleurs dans quelques mois sous le titre Green Hornet Legacy). D’ailleurs l’intrigue se déroule dans les années 40.

Ici on suit donc les aventures duGreen Hornet, alias Britt Reid, riche playboy et magna de la presse le jour, criminel masqué la nuit. Oui, criminel. Car c’est là la particularité du Green Hornet : contrairement aux autres justiciers en costume, lui se fait passer pour l’un des pairs des criminels qu’il combat en secret.

Et on met avec cet élément le doigt sur ce qui fait à la fois la grande force et la grande faiblesse du Hornet en tant que personnage. Comment en effet jongler avec le fait qu’il doit passer pour un des leurs auprès des autres malfrats de manière crédible, tout en se débrouillant pour les envoyer sous les verrous ? Et accessoirement pourquoi est-ce qu’il se casse la tête à procéder de la sorte ? Batman ne se fait pas passer pour un super vilain lui.

Mais Mark Waid apporte les réponses qu’on attend à ces questions dans ce premier numéro, donnant une vraie importance à l’alter ego civil du Hornet dans le fonctionnement de cette mystification, et s’assurant que le justicier masqué reste crédible quand il fraie avec les bandits.

Put out the welcome mat !

Green Hornet Comicsblog review 

Plus généralement le scénariste nous livre ici un numéro très dense, qui pose tous les éléments importants de la série tout en évitant d’être une simple « origine » ou un énième « year one ». On est ici face à un quasi stand-alone, avec une vraie intrigue bien ficelée opposant le Hornet à un mafieux qui voudrait faire son trou à Chicago via ses contacts hauts placés. Et la très bonne dernière page laisse augurer du meilleur pour la suite, notamment en introduisant l’idée que le héros est loin d’être infaillible…

Les seconds rôles ont aussi leur place. Kato est présenté comme est une force aussi redoutable que silencieuse, ce qui ne fait qu’accroître son charisme (ça rappelle le traitement de Tonto dans les récentes séries Lone Ranger). Il parle peu mais chaque réplique fait mouche (« I don’t need a name. »).

Mike Axford, le journaliste vétéran qu aide Britt à déterrer les scoops est très attachant, sorte de Ben Urich mais un peu malgré lui. Happy Ludlow, ami du défunt père de Britt, sonne juste dans le rôle du mentor. Et je mettrais ma main à couper qu’on entendra bien plus parler par la suite du mystérieux philanthrope Malcolm White III, trop beau pour être vrai.

Le dessin de Daniel Indro enfin est très bon, sobre mais efficace, étonnamment fin et détaillé (qu’il s’agisse des décors ou des personnages). Le parti pris très réaliste correspond bien au ton du récit. Les mises en page sont à l’image du scénario : dense mais d’une clarté impeccable. Et les couleurs sont réussies, créant à chaque fois le climat adéquat.

Ce Green Hornet #1 est donc une réussite en tous points. C’st accessible au nouveaux lecteurs tout en n’étant pas un « numéro origine » formaté. Il propose une bonne histoire qui permet de se faire une idée de ce que sera la série, tout en finissant sur une ouverture annonçant une suite alléchante. Et le dessin est vraiment très plaisant. A découvrir donc.

Illustration de l'auteur
Jeffzewanderer
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