Comics Art Gallery #51

Après une semaine placée sous le signe de la folie Metal Gear Solid, à analyser jusqu'à la couleur du caleçon de Big Boss, il est bon de revenir aux basiques. C'est ainsi qu'on jette un oeil aux productions des artistes de comics, pour se rendre compte qu'ils sont toujours aussi géniaux. Suivez le guide.

On était avec Skottie Young il y a tout juste une semaine pour une interview fortement sympathique. Mais ce n'est pas à la France qu'il a décidé de s'adresser, mais à un génie japonais en reprenant l'Astro Boy de l'incroyable et brillant Osamu Tezuka.

Jetons un regard sur la production de Phil Noto en dehors des comics. On peut y trouver des chef-d'oeuvres de classe et d'élégance comme cette toile intitulée Blue 76.

Petit instant "mignon", avec ce dessin de Terry Dodson qui montre la complicité unissant Kitty Pryde à son dragon extra-terrestre Lockheed.

Trevor McCarthy semble avoir un bon feeling avec le Batverse, son travail actuel sur Batwoman le prouve, tout comme cette commission de Nightwing.

Le travail exemplaire que rend Chris Bachalo sur Uncanny X-Men nous inciterait à ne le voir nulle part d'autre que sur une série mutante. Mais ce serait réduire le génie de ce dessinateur que de le limiter à cela, comme le prouve cette Poison Ivy qui fait passer un sale moment à Batman.

Francesco Francavilla arrive toujours à nous éblouir, et ce n'est pas faute pourtant d'épier son travail. Mais ce Starman est encore une prouesse à mettre à son actif.

Au rayon des disparus, nous appelons la magnétique Polaris. Si Todd Nauck nous la rappelle à notre bon souvenir, il permet aussi de se rappeler que certains personnages subissent durement les affres éditoriales.

Que dire de Gary Frank, sinon que c'est un artiste pétri de talent ? Il suffit de regarder ce Swamp Thing pour en être convaincu.

Ed McGuinness est en train d'explorer un tout nouveau style dans les pages de Nova. Heureusement, le temps d'un travail de commande pour Hasbro, il a pu refaire quelques muscles saillants sur ce dessin de Spider-Man époque Big Time. T'inquiète pas Ed, les culturistes ne t'oublient pas.

On termine ce numéro avec le maître ès zombies (n'en déplaise à Charlie Adlard), le génialissime Tony Moore. Il nous sert là une nouvelle itération de ces fameux morts-vivants, dans une version qu'il vaut mieux voir avant le dîner plutôt qu'après.