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Avengers VS X-Men #11, la review

Avengers VS X-Men #11, la review

ReviewMarvel
On a aimé• Un doux parfum de House of M.
• Des dessins incroyables !
• Enfin un véritable affrontement !
On a moins aimé• Un coup de théâtre vu et vu...
• Olivier Coipel, c'est fini.
• Risque d'être raillé par beaucoup...
Notre note

Comme beaucoup d'entre vous, je me suis levé ce matin avec un sentiment de gueule de bois, non pas parce que ma soirée d'hier s'est éternisée, mais bel et bien à cause de l'article alarmant et presque alarmiste de Manu concernant l'issue d'AvX #11 (attention aux spoilers)... C'est donc sans envie et dépité par une ficelle grosse comme le Blob que je m'étais fait une raison : AvX, c'est fini (et dire qu'elles étaient les équipes de mes premiers amours). Et pourtant, au bout d'une grosse vingtaine de pages, Brian Bendis se pose en redresseur de torts et en sauveteur du naufrage causé par le crossover, et Olivier Coipel tire sa révérence sur un event qu'il aurait du dessiné de part en part pour ne pas connaître un début si catastrophique...

Se posant en véritacle successeur de Chris Claremont, le scénariste chauve délaisse la centaine de Mutants qui ont proliféré à plus grande vitesse que les Pokemon ces dernières années pour se concentrer quasi-uniquement sur les anciens élèves de Charles Xavier. Si le retour de ce dernier peut paraître précipité, il faut bien avouer que Brian Bendis aurait eu besoin d'un numéro supplémentaire pour faire son travail et réparer les erreurs colossales commises par ses collègues depuis un moment. Nous passerons donc sur les facilités de ce numéro pour se concentrer uniquement sur ce qui en fait sa force : les dialogues et les émotions transmises par les personnages. D'un Cyclope  poussé dans ses derniers retranchements par l'ensemble de l'univers Marvel à ses "sacrifices" douloureux à l'évocation de l'un des plus grands moments de l'histoire Mutante, en passant par un Hulk et un Wolverine plus poignants que n'importe lequel de leurs partenaires sans décrocher plus de 10 mots, le divin chauve donne une leçon d'écriture à ses quatre confrères qui se sont cassés les dents devant l'ampleur d'un tel duel.
N'ayons pas peur des mots : il règne ici un doux parfum de House of M et définitivement : le scénariste Américain et le dessinateur Français sont en puissance l'un des plus grands duos de l'industrie telle qu'on la connait aujourd'hui !

 

Et ce Français, parlons-en : Rendant un travail impeccable en dehors de quelques personnages de second ou troisième, frôlant parfois sa plus belle performance  chez Marvel sur certains visages (le Wolverine démasqué pas plus grand qu'un dixième de page restera dans les mémoires des amoureux du griffu). Les double-pages d'anthologie pleuvent, le design des Phoenix Five paraît crédible et le jeu de montagne russe entre scènes d'action on-ne-peut-plus rentre-dedans et la finesse des émotions de certains personnages est maitrisé avec un sang-froid total par Olivier Coipel. Du très haut niveau, le plus haut entre lui et ses comparses Romita Jr et Kubert, assurément.

S'il ne devrait pas plaire à tout le monde à cause de ses grosses ficelles et de son approche ultra-directe, Avengers VS X-Men ressucite un crossover en moins de 30 pages. Brian Bendis et Olivier Coipel forment un duo dont l'osmose peut faire rougir beaucoup d'artistes et les enjeux sont enfin posés. Tout n'est pas parfait, mais ce onzième numéro est à coup sûr l'incarnation de ce qu'aurait dû être Avengers VS X-Men dans sa globalité. Ajoutez à cela un dessin absolument ahurissant de la part du dessinateur Français et vous obtenez une vraie lueur d'espoir pour le douzième et ultime numéro du crossover. Bigger, Badder, Better.


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Sullivan
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