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Batman : Arkham City, la review

Batman : Arkham City, la review

ReviewUrban
On a aimé• Un très bon complément aux jeu.
• De magnifiques dessins.
On a moins aimé• Les pensées du Joker.
• Le manque de version sans le jeu.
Notre note

Près d'un an après la sortie du jeu vidéo chez Rocksteady, Urban Comics sort la semaine prochaine chez nous le comic book Batman : Arkham City. Loin d'être une simple transposition d'un univers de jeu vidéo sur papier, voila une vraie bonne histoire qui vient compléter les blancs entre les deux jeux Arkham Asylum et Arkham City. Et une nouvelle fois pour ne rien gâcher à l'affaire, c'est scénarisé par Paul Dini qui avait livré les scénarios des jeux en questions. Il vous en faut encore ? Pour 20€ seulement, l'ouvrage vous est livré avec la version PC d'Arkham City.

Un an et demi se sont passés entre les deux jeux, et Paul Dini a décidé de combler presque entièrement cette période. Pour se faire, nous débutons l’histoire alors que le Joker se remémore le combat final d’Arkham Asylum contre le Chevalier Noir. Un combat qui n’aurait pas du se terminer ainsi. Aujourd’hui le Joker est donc défait, faible, enfermé, mais a toujours de la suite dans les idées. On retrouve dans l’histoire du Joker ce qui est probablement le seul point noir de l’histoire : on y voit ses pensées. Des pensées beaucoup trop humaines et logiques pour ce qu’est censé représenter le Joker. On se dit alors que clairement, il est préférable que ce soit construit dans un univers qui n’est pas le réel univers DC, mais celui d’un jeu vidéo.


En dehors de ça, Paul Dini rejoint largement nos attentes et nous offre une histoire complémentaire de bonne facture. On y découvre la nouveau maire Quincy Sharp et ses projets pour Arkham City, le tout fomenté dans l’ombre par celui qui se révélera être le vilain du jeu, et qui excelle dans la manipulation à grande échelle. Et avec la construction d’Arkham City, on voit les différentes retombées qui amènent au statu quo du jeu : comment les différents gangs se sont montés, comment Batman s’est fait ses entrées dans la ville-prison, ce que Catwoman fait sur place, ou encore comment les équipes Tyger ont été mises en place.

Le comic book est un parfait mélange entre l’esprit de Batman et l’univers du jeu. On le retrouve par exemple utiliser de nombreux gadgets que l’on vient à utiliser dans le jeu (gel explosif, briseur de code, …), le tout visuellement mis en place comme dans le jeu. D’un autre côté, on voit Bruce Wayne utiliser ses talents pour le maquillage et l’infiltration afin de se fondre au sein des gangs. Un talent qu’on aurait peut-être aimer voir exploiter dans les jeux. Nul doute que Paul Dini maîtrise son sujet, et surtout les attentes des fans. A l’autre bout de l’histoire on retrouve donc ce qui va mener directement au début du jeu vidéo. Dans le cas où vous n’auriez pas encore touché au jeu, je vous laisse la surprise. Mais ça ne devrait concerner que peu d’entre vous.

Après Paul Dini au scénario, la tâche du dessin a naturellement été confiée à Carlos D’Anda, qui officiait déjà sur les artworks des jeux. On retrouve donc un style très proche de ce qu’on a pu voir à l’écran, et même embelli. On sera d’ailleurs heureux de constater que Batman a moins l’air débile sur le papier qu’à l’écran. L’artiste mériterait réellement une meilleure visibilité sur des séries hit de chez la Distinguée Concurrence.

En dehors de la série en 5 numéros, Urban Comics a également recueilli des bonus bien évidemment, dont les travaux sur le design des personnages, mais aussi les 5 premiers chapitres de Arkham City Digital. Ces petites histoires publiées à l’origine au format numérique sont au nombre de sept, mais étonnamment seulement cinq d’entre elles ont été transposées en recueil (que ce soit en VO ou en VF). Co-écrites par Paul Dini et Derek Fridolfs, elles sont également encrées par ce dernier et dessinées par Dustin Nguyen. Elles se concentrent en quelques pages sur des personnages annexes et des histoires secondaires. D’un niveau inégal, elles ont le mérite d’éclaircir des points de l’histoire. On y apprend notamment pourquoi les équipes Tyger agissent contre Batman sans trop se poser de question. C’est un comportement attendu dans le jeu vidéo (ça changerait complètement les choses sinon) mais c’est agréable de le voir expliqué. On y développe aussi un peu plus Robin, seulement entre-aperçu dans l’histoire principale.


En résumé, si on pouvait s’attendre à un ouvrage anecdotique, Arkham City suit le même chemin en livre qu’en jeu vidéo et se révèle très intéressant, principalement pour ceux qui ont joués aux jeux de Rocksteady, mais aussi pour quiconque voudrait aborder Batman sans trop s’y connaître. On pourra regretter l’absence d’une édition sans le jeu, prévue à l’origine pour sortir à 15€, mais on n’exclue pas de la voir arriver quand celle-ci sera épuisée. Et elle risque fort de l’être à ce prix là !

Manu
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