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Ravagers #1, la review

Ravagers #1, la review

ReviewDc Comics
On a aimé• Ian Churchill qui retrouve son niveau
• Retrouver des têtes bien connues
On a moins aimé• Un scénario outré à l'excès
• Difficile d'y trouver un intérêt
• Vraiment trop décérébré
Notre note

Sixième et dernier titre à faire partie de la Second Wave, la vague de nouveaux titres que DC Comics a sorti en Mai, Ravagers a pour but d'agrandir la ligne Youth consacrée aux jeunes super-héros, mais aussi de lui faire trouver une mesure de qualité qu'elle peine pour le moment à trouver (on se rappelle que les deux séries Static Shock et Hawk & Dove qui ont été parmi les premières annulées faisaient partie de cette ligne).

Cela va faire des ravages (ou pas...)

Directement tirée des pages du crossover The Culling qui réunissait les titres Teen Titans, Superboy et Legion Lost, cette série ne part pas forcément avec les meilleurs auspices tant le travail de Scott Lobdell et Tom DeFalco sur ce mini-event était à la limite de l'imbuvable. Une grosse baston brouillonne avec des ficelles aussi grosses que celles qui soutiennent le Golden Gate Bridge, on a fait mieux comme background...

Autant le dire tout de suite, Howard Mackie n'arrive pas à se sortir du pétrin dans lequel on l'a mis. On s'interroge tout de même sur la tendance qu'à DC à ressortir les scénarsites des années 90 pour écrire leurs titres plus "jeunes". A croire que pour eux jeune est synomyme de décérébré. Car jamais dans ce titre on ne trouve la moindre réflexion ou la moindre caractérisation de personnages un tant soit peu subtile.

Le principal souci de ce titre se trouve là, on est en permanence face à des comportements outrés, à la limite de l'hystérie. Cela part dans tous les sens sans aucune tenue, et du coup le lecteur décroche très vite des enjeux et ne s'attache pas du tout à cette nouvelle équipe. D'ailleurs, Ian Churchill aussi est vite dépassé et la profusion d'action et d'intervenants sans cohérence le perd lui aussi, ce qui gâche un peu ses pages.



Mixer Gen 13 et Teen Titans et servir bien froid

Reste qu'en dehors de la difficulté que Churchill a pour canaliser un script brouillon, il retrouve sa grâce d'antan et livre un travail solide, parfois même superbe. Plus à l'aise avec les monstres de l'équipe, Beast Boy ou Ridge, il n'oublie pas que Caitlin Fairchild est le leader et la caractérise merveilleusement (même si on pourra se poser de grosse question sur le redesign de cette dernière). Et il reste toujours aussi fort pour dépeindre des scènes d'actions.

Et il faut confesser que l'un des gros avantages de ce titre, c'est de retrouver certains des membres des Teen Titans qui avaient disparu à l'occasion du relaunch, comme Terra. Par contre, les nouveaux personnages créés pour cette série sont assez insipides, et leur délire de frère et soeur nous intéresse même pas deux secondes. Il va falloir injecter un semblant subtilité pour faire en sorte que le lectorat ne fuit pas en masse.



Ce n'est clairement pas la bonne surprise que l'on espérait. C'était l'occasion de retrouver des personnages que l'on a adoré, mais en fait on se retrouve face une histoire poussive et qui patine dès son premier numéro. On peut tout de même noter que Ian Churchill fait tous les efforts du monde pour maintenir le navire à flot grâce à son dessin de nouveau magnifique. Pas sûr que ça suffise...

Alfro
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