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Batman Arkham City : Harley Quinn's Revenge, le test

Batman Arkham City : Harley Quinn's Revenge, le test

ReviewCinéma
On a aimé• Un prix abordable (8 euros)
• Le plaisir de se replonger dans le meilleur jeu de 2011
• Robin, agréable à jouer en solo.
On a moins aimé• Beaucoup trop court.
• Un enjeu inexistant
• Des personnages méconnaissables
Notre note

Attendu comme le messie par des joueurs qui n'avaient qu'une envie : lâcher Diablo 3 et Max Payne 3 afin de remettre Batman : Arkham City dans leur console, Harley Quinn's Revenge débarque aujourd'hui sur le Playstation Store et le Xbox Live et propose aux joueurs de retourner en terrain hostile le temps de 2 heures... De pur bonheur et de frustration...

En dehors de la véritable nouveauté, incarner Robin dans le mode solo de Batman Arkham City, ce DLC n'apporte qu'un point de vue inédit : découvrir ce qui s'est passé suite à la fin tragique du jeu de Rocksteady. Et si la tension dramatique avait su atteindre un point culminant à ce moment précis, le joueur se retrouve propulsé dans Arkham City où les lignes ne semblent pas avoir bougé malgré les efforts du joueur fin 2011, où la ville de Gotham semble toujours aussi en proie aux gangs violents qu'avant la mort du Joker... Et si ce point peut gêner par son "incohérence", on imagine qu'il aurait été compliqué pour les développeurs de faire autrement en termes de gameplay.
Passé le plaisir de découvrir la fluidité du gameplay de Robin et de savater sbire sur sbire avec la même classe que son aîné, on se retrouve à se pencher sur un scénario franchement creux et tout juste prétexte à nécessiter l'intervention de Batman et de son sidekick. Harley Quinn est vexée par la mort de son aimé et menace d'abattre des policiers dans une ville que le GCPD semble de toute façon avoir abandonné malgré la victoire du Caped Crusader...

La fin de ce chapitre supplémentaire proposé à un prix plutôt abordable (8 euros) devrait vous arriver seulement deux heures après l'avoir débuté et aura tôt fait de vous frustrer par son mécanisme aussi linéaire qu'Arkham Asylum en son temps. "Couloir, énigme, baston rangée, couloir, énigme, baston rangée" semble être le seul régime proposé par des développeurs feignants, qui ne tromperont personne en forçant le joueur à utiliser chaque gadget de sa Bat-ceinture, souvent à outrance d'ailleurs.
Passé ces deux heures, il vous restera donc le plaisir intact de remettre la main sur ce qui constitue à mes yeux l'un des trois meilleurs jeux-vidéo de l'année passée et de vous rappeler qu'en 2012, peu de jeux ont su égaler la qualité du chef d'oeuvre de Rocksteady. Son gameplay et ses graphismes n'ont pas pris une ride, mais il est impossible de ne pas regretter plus de contenu de la part de Rocksteady, qui promettait pourtant une aventure riche, variée et fondamentale pour la suite des évènements. Il nous reste maintenant à croiser les doigts très forts pour découvrir un DLC Solo centré sur Nightwing d'ici quelques mois, aux enjeux revus et corrigés et aux situations plus variées, sans quoi la note risque de paraître salée pour beaucoup d'entre nous !

Un DLC Solo proposé à un prix abordable ne pouvait pas tromper : les développeurs livrent avec le premier contenu téléchargeable solo de Batman Arkham City le minimum syndical. Et pour peu que vous ayez déjà savouré le gameplay de Robin dans le mode défi proposé il y a quelques mois, les 8 euros pourraient vous rester en travers de la gorge ! On retiendra toutefois le plaisir intact de se replonger tête la première deux heures durant dans les sombres recoins d'Arkham City, sensation qui commençait à nous manquer plus de six mois après la sortie du jeu de Warner Bros Games...

Sullivan
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