Home Brèves News Reviews Previews Dossiers Podcasts Interviews WebTV chroniques
ConnexionInscription
BPRD Tome 10 : La Déesse Noire, la review

BPRD Tome 10 : La Déesse Noire, la review

ReviewDelcourt
On a aimé• Un tournant dans la guerre
• L'évolution des personnages
On a moins aimé• Un dessin en deçà de Mignola
• Un rythme de publication trop lent
Notre note

Comme de nombreux inconditionnels de l'univers de Mike Mignola, après avoir avalé tous les Hellboy et BPRD disponibles il y a quelques années, j'attends désormais avec impatience ma dose annuelle de chacune de ces séries. Et il n'y a pas à dire, un an c'est long, mais ce tome dix de BPRD valait le coup.
 
Pour ceux qui ne sont pas familiers avec la série, le BPRD est une équipe gouvernementale pour laquelle travaillait Hellboy il y a encore quelques années avant de partir en solo. Composée de membres en tout genre, aussi bien humains que monstrueux, elle enquête sur les phénomènes paranormaux et prépare la défense de l'humanité. Mais pour ceux qui ne sont pas familiers avec la série, passez votre chemin sur ce tome et reprenez au début. Car non, ce n'est pas un numéro vraiment ouvert aux néophytes.



L'équipe a fait du chemin depuis le début, et a su faire évoluer ses personnages, voire les faire disparaître. Ici, ce tome se concentre a priori sur la Déesse Noire, mais il n'en a que le nom, puisque ce sont surtout les personnages de Abe, Liz et Johann Kraus qui sont développés, apportant une sorte de conclusion à l'histoire de Liz sous-jacente depuis de nombreux tomes. Cette dernière a été enlevée par le mystérieux Gylfrid, et toute l'équipe enquête pour la retrouver, en allant creuser dans le passé d'une équipe plus ancienne qui enquêtait déjà sur lui à l'époque : celle de Homard Johnson.


Si l'histoire de ce Gylfrid, et la raison pour laquelle il a enlevé Liz, jouent un rôle capital dans ce tome, c'est surtout l'occasion de voir le personnage de Abe évoluer sur un tout autre niveau, les nerfs à vif et prêt à tout pour sauver son amie. Johann lui est perturbé depuis déjà un moment, et son comportement n'en devient que plus erratiques. Enfin, l'histoire de Liz prend un tournant décisif, et son rôle dans la guerre à venir devrait être important.

Car n'oublions pas cette guerre qui fait rage depuis des années, contre les grenouilles apparues dans le premier tome de Hellboy, et qui ravagent la Terre depuis. L'équipe du BPRD sera-t-elle de taille pour les affronter ? Sera-t-elle prête à faire les sacrifices nécessaires ? Il le faudra bien puisque la guerre fait un nouveau bon en avant dans ce tome, que les alliés et les ennemis de chacun ne son pas forcément ceux que l'on croit, et que la dernière bataille pourrait se tenir dans seulement quelques tomes...

Si le nom de Mike Mignola apparaît bien au scénario, on sait que c'est John Arcudi qui gère la série, et que les deux nous préparent un avenir sans concession pour le Hellboy Universe. De son côté, Guy Davis s'est adapté au style Mignola, mais peut-être pas assez pour s'empêcher de noter l'écart de niveau.


Encore un excellent tome pour une série qui mérite d'être mise en avant par rapport à son aîné. Elle souffre toutefois d'une publication un peu trop lente, avec trois ans de retard sur les USA. Les références sont nombreuses entre les différents tomes des différentes séries publiées chez Delcourt, et on espère que le lecteur ne finira pas par s'y perdre et abandonner, las d'attendre.

Manu
est sur twitter
à lire également
Commentaires (2)
Vous devez être connecté pour participer