Home Brèves News Reviews Previews Dossiers Podcasts Interviews WebTV chroniques
ConnexionInscription
Wonder Woman #8, la review

Wonder Woman #8, la review

ReviewDc Comics
On a aimé• La vision que Brian Azzarello a du personnage
• La fin à tomber par terre
• Un nouveau costume très bien pensé
On a moins aimé• Ce numéro est vraiment trop court !
• La couverture très Danger Girl !
Notre note

Dans un septième numéro riche en révélations pour le moins culottées de la part d’un Brian Azzarello très en forme, nous avions laissé notre belle amazone face à un héritage de plus en plus difficile à assumer.
Allait-elle se laisser envahir par le doute face au comportement castrateur et vénal de ses sœurs ou au contraire entamer sa descente aux enfers avec force et courage pour tenter de sauver son amie Zola des griffes du dieu des enfers Hadès ?

 

 

Ce numéro de Wonder Woman, le meilleur depuis le début du relaunch de DC, ne laisse aucun doute sur l’image que souhaite donner l’auteur de 100 Bullets vis-à-vis du personnage : celle d’une guerrière sans concession, d’une «gladiatrice» que les fans de péplum ne pourront qu’apprécier, et ce malgré une couverture qui laissait présager quelques craintes.
 
Toujours accompagnée de son fidèle Hermès, et armée des pistolets dorés d’Eros, Diana quitte la forge d’Héphaïstos, non sans s’être équipée convenablement en vue de futures rencontres qui risqueraient de ne pas être très amicales.
Ce nouveau costume (et oui, diantre, encore un !) qui nous renvoie tout de suite à l’imagerie des Spartacus et autres Maximus Decimus est un concept très réussi sorti de l’imagination de Cliff Chiang, qui fait une nouvelle fois merveille dans ce numéro.
Mais nous ne sommes pas là pour parler chiffons.

La représentation des enfers qui nous est livrée ici est également très juste, ne tombant pas dans le poncif judéo-chrétien tout feu tout flamme, mais au contraire comme étant un univers parallèle figé fait des souvenirs et des perceptions visuelles du monde des vivants. Nos héros se retrouvent donc dans des endroits qu’ils ont déjà visité : Londres, la ferme de Zola, mais où des êtres écorchés et autres formes humanoïdes jaillissent du décor dans une vision de cauchemar. 

L’action est bien évidemment au rendez-vous avec une scène qui fait particulièrement écho à celle que nous avons pu voir dans le premier numéro sorti en septembre dernier (et bientôt visible pour nos amis lecteurs de VF grâce à Urban Comics le 30 mai) : notre guerrière amazone sait se battre et nous le montre une fois de plus à grand coup d’épée, et son ami Hermès n’est pas en reste.

Rajoutons à cela si vous le voulez bien un cliffhanger du feu de dieu (et c’est un jeu de mot qui s’impose, croyez-moi) pour le moins inattendu, où le terme d’«Homérique» prend littéralement tout son sens et où l’essence même du personnage n’a que trop rarement été montrée en 70 ans de carrière comme c’est le cas ici.

Les enfants, j’en frémis de bonheur.

 

Ce huitième numéro de Wonder Woman est donc le bijou du mois si l’on veut bien parler de comics en matière de personnage féminin dans un rôle titre. Alors que certaines minettes continuent désespérément de montrer leurs atouts pulmonaires au fil des numéros, notre fière Wondie continue parallèlement de regagner ses galons de membre incontestable de la Trinité grâce à un Brian Azzarello déroutant mais inspiré et un Cliff Chiang qui adapte réellement son dessin à la vision sans concession de son scénariste. 

 
à lire également
Commentaires (3)
Vous devez être connecté pour participer