Home Brèves News Reviews Previews Dossiers Podcasts Interviews WebTV chroniques
ConnexionInscription
Geoff Johns présente Green Lantern : Sans Peur, la review

Geoff Johns présente Green Lantern : Sans Peur, la review

ReviewUrban
On a aimé
On a moins aimé
Notre note

Alors que Panini Comics fut le premier à constater l'attrait du public français pour Green Lantern (on se rappelle tous avec nostalgie la publication du titre dans DC Universe), Urban Comics poursuit dans la plus belle des logiques en proposant dès ce mois-ci Green Lantern Showcase (avec une petite surprise dedans) et à partir du mois de mai Green Lantern Saga.

 

Mais le bonhomme vert ne sera pas exclusif au kiosque puisque la librairie sera aussi son fer de lance avec Green Lantern Sienstro en mai (Green Lantern New 52 1 à 6) et la re-publication du long (et encore, le mot est trop faible, il faudrait dire toute la série Green Lantern pré-New 52) run de Geoff Johns avec Geoff Johns présente Green Lantern. Au programme : sept tomes retraçant la série phare de Geoff Johns depuis 2005 se déroulant avant l'event Flashpoint. Et il y en a de la lecture puisque ce ne sont pas moins de 67 numéros qui furent publiés aux Etats-Unis !

 

Mais revenons à l'intéressé du jour : le tome 1 intitulé Sans Peur et reprenant les six premiers numéros de la série ainsi que le très bon Green Lantern Secret Files #1 dessiné par l'exceptionnel et intemporel Darwyn Cooke. Si vous avez lu le génial Green Lantern : Renaissance publié chez Panini l'année dernière, vous serez en terrain connu puisque ce qui est présenté dans ce tome n'est rien d'autre que la suite du rebirth du personnage. Pour les autres, n'ayez crainte puisque grâce au très bon travail éditorial d'Urban Comics (encore une fois), vous ne serez pas dépaysés si vous avez la patience (et l'amabilité) de lire l'introduction du tome.

 

Alors qu'Hal Jordan est toujours à la recherche de nouvelles marques (retour à l'US Air Force, Coast City en pleine reconstruction,...), voilà que les pires ennemis du personnages refont surface : Hector Hammond, les Manhunters (n'ayant pas lu du Green Lantern en VF depuis fort longtemps, je tiens à souligner la traduction : les Traqueurs), le Requin méchant pas beau (NB : Spielberg est le plus grand) mais aussi un certain Black Hand qui risque de refaire parler de lui dans les prochains tomes (Blackest Night, ça ne vous dit rien ?).

 

Vous l'aurez compris, en plaçant dès son premier arc la plupart des grands méchants de l'univers Green Lantern, Geoff Johns nous a concocté un travail exemplaire puisqu'il arrive à séduire les néophytes qui découvrent là une partie de la mythologie Green Lantern mais aussi les fans aguerris avec des poiles sur le torse. En effet, en plus d'être une galerie excitante, l'histoire reste solide et intéressante de bout en bout et on sent que les répercussions ne seront pas anodines pour la suite des événements. Comme à son habitude, le petit gars du Detroit arrive aussi à alterner avec brio les aventures d'Hal Jordan et de Green Lantern : le rythme est parfaitement maîtrisé, on arrive à passer de spectaculaires scènes de combats à des scènes plus intimes entre Hal et son frère, le passé du personnage est introduit au néophyte tout en étant amené de façon intelligente et non maladroit et surtout, on sent l'amour de l'auteur pour son personnage, on sent à quel point il a envie de plaire au plus large public et leur faire découvrir le casse-cou mais si attachant Hal Jordan. Il y a un tel amour de l'auteur pour le personnage qui transpire à travers les pores du livres que la qualité du titre en est amenée logiquement vers le haut. Avec ce titre, Geoff Johns vous fait aimer Green Lantern et le pire, c'est que le meilleur est encore à venir...

 

Concernant le dessin, une ribambelle d'artistes se succèdent : Carlos Pacheco, Ethan Van Sciver et Simone Bianchi. Leur travail est plutôt bon mais malheureusement bâclé par moment (les combats sont assez brouillons sous le crayon de Van Sciver) et ce ressentiment est surtout visible avec Simone Bianchi. De plus, alors que le travail de Carlos Pacheco et Ethan Van Sciverest plutôt homogène et en concordance, le trait de l'italien est à l'opposé du style de ses deux confrères. C'est loin d'être moche tout de même et on ressent la fureur que contient ce dernier épisode mais ce si grand écart saute au yeux et perturbe le lecteur dans la lecture de l'arc.

 

Un petit mot pour finir sur le dernier épisode du tome : Green Lantern Secret Files #1 dessiné parDarwyn Cooke. Retraçant une partie du passé d'Hal (son amour pour Carol, son amour des avions dès sa jeune enfance, son premier modèle : son père, sa mère,...), l'épisode est très bien écrit, juste de la première à la dernière case et surtout, sublimé par un Darwyn Cooke qui nous livre là un travail exemplaire collant merveilleusement bien à l'histoire écrite par Johns pour cet épisode : toute la pureté, l'innocence d'Hal Jordan est sublimée. Du grand art.

 

 

 

 

Que vous soyez fans du personnage ou que vous souhaitiez commencer par vous laisser séduire par la mythologie Green Lantern, Green Lantern : Sans Peur est fait pour vous. Geoff Johns, grand fan du personnage, nous livre ici un travail exemplaire qui est un modèle de premier arc pour une série. De plus, le travail éditorial d'Urban Comics est encore une fois irréprochable et pour un peu moins de 17 euros, vous auriez tort de ne pas laisser une chance au personnage malmené par le cinéma.

Woulfo
à lire également
Commentaires (7)
Vous devez être connecté pour participer