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Spider-Man Universe #1, la review

Spider-Man Universe #1, la review

ReviewPanini
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Notre note

C’est le printemps ! En ce moment, il n’y a pas que les fleurs qui débarquent une à une puisque Panini lance en ce moment une somme astronomique de nouveaux magazines (X-Men Classic, Marvel Knight,…) au point d’inonder le marché et de ne laisser que des miettes au jeune Urban Comics. Dernier fruit de cette flopée de saison : Spider-Man Universe.

Pour moins de 6 euros, vous pourrez donc découvrir les cinq premiers numéros de la nouvelle série Venom. Si vous lisez Spider-Man, vous savez de quoi il en retourne puisque le prologue a été récemment publié dans les colonnes du magazine mensuel. Pour les autres, sachez que Flash Thompson (oui oui, celui qui frappait Peter au lycée) est tout simplement le nouvel hôte du symbiote. Ancien de l’armé,  fan de Spidey, maintenant infirme, le gouvernement lui a proposé d’endosser le « costume » de Venom pour certaines missions à travers le globe. De ce fait, il retrouve l’usage de ses jambes et possède les aptitudes de Venom. Sauf qu’il y a un gros problème : il ne faut pas qu’il perde le contrôle du symbiote sinon le gouvernement le fait exploser !

Dur travail… Pour cela, Marvel a mis les petits plats dans les grands puisque Rick Remender (Fear Agent, Punisher) a été embauché au scénario alors que le dessin a été confié à Tony Moore (The Walking Dead) pour les deux premiers épisodes puis épaulé par la suite par le moins bon Tom Fowler (la série Prince of Persia chez Dynamite, c’est lui).

Il faut bien l’avouer, on l’attendait depuis quelques mois maintenant cette nouvelle série Venom tant elle a été multi-teasé dansSpider-Man depuis de nombreux mois et il va sans dire que c’est un bon titre. Un bon titre mais qui déçoit malheureusement sur certains aspects…A commencer par son approche de l’histoire. On voit bien que Remender a voulu faire du Spider-Man bad-boy (j’entends par là sans blagues plus ou moins drôle mais qui fait tout le charme de Spidey) et si on s’arrête sur ce point précis on ne peut qu’être satisfait du résultat : c’est décomplexé, fun, on suit avec plaisir cette histoire même si les gros méchants pas beaux de l’arc ne sont vraiment pas rock n’ roll ( mais en même temps, ceux de Spidey ne le sont pas aussi en ce moment). Bref, dans cette optique là, ça passe. D’autant plus que le dessin de Tony Moore est vraiment magnifique sur les deux premiers épisodes. Du très bon travail. Malheureusement, ça se gâte sur les trois derniers avec un Fowler moins fin et plus brouillon et surtout une grosse perte de performance du duo par la suite. Rien d’insurmontable mais on voit bien la pente descendante pendant toute la lecture et c’est relativement décevant.

Non, ce qui est vraiment gênant, c’est le traitement de Flash Thompson. Le bonhomme a quand même une bombe sur lui et à chaque instant et on ne sent aucune tension. En effet, il a la particularité d’être toujours « fiché » par le gouvernement et en cas de perte de contrôle du symbiote, il explose. Sur le papier c’est cool, on peut s’attendre à de bonnes choses scénaristiques mais en pratique, il n’en est rien et c’est juste un gros soufflé. La fois où il le perd vraiment (contre Spidey), Remender emploie un procédé narratif TRES douteux pour ne pas le faire exploser. C’est décevant et ça prouve le peu de prise de risque entrepris par l’auteur. Idem, le combat Spider-Man/Venom a beau être réussi, son dénouement est tout simplement catastrophique. Et des situations comme celles-là, le numéro en raffole et la frustration n’en est que plus grande.

Mais l’espoir fait vivre comme disent certains et on peut aisément espérer que ça s’améliore par la suite. En effet, le dernier épisode dénué de Venom, axé entièrement sur Thompson promet de belles choses pour la suite qui pourraient donner quelque chose de fort. Car en plus d’être fun, ça serait bien que le titre approfondisse ses personnages et seul le talent de Remender pourra aider à cela…

 

 

 

Sans atteindre des sommets de narration, Spider-Man Universe #1 est une bonne lecture. Pour  5 euros 60, on ne peut que vous conseillez de vous jeter dessus tant le rapport qualité/prix est encore une fois imbattable. On espère cependant plus de prises de risques pour la suite des évènements.

Woulfo
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