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Batman - la Nouvelle Aube, la review

Batman - la Nouvelle Aube, la review

ReviewUrban
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Notre note
Paru le 9 mars dernier au prix de 14€ pour 144 pages, voici une petite review de l’album "Batman, la Nouvelle Aube" publié chez Urban Comics. Il y a plusieurs éléments que je souhaiterais aborder mais tout d'abord, arrêtons-nous sur les crédits et l'histoire.

Le récit nous est proposé par David Finch que l'on retrouve également au dessin, de même que Jay Fabok sur les 2 derniers épisodes. Qu'en est-il de l'histoire? Le Chevalier Noir enquête sur la disparition de son premier amour et suit une piste qui va le mener auprès de ceux qu'ils pensent responsables : Killer Croc et quelques pages plus loin, le Pingouin. Toutefois, derrière cet enlèvement se cache une autre vérité.

 

 

LE RÉCIT

On suit dans un premier temps Batman alors qu'il attend la venue, ou la sortie en l'occurrence, de Killer Croc. Ce dernier, qui est devenu accroc à une nouvelle substance de synthèse, va lui révéler plusieurs informations après un affrontement dans une ruelle. La piste le conduit dans un immeuble qui semble appartenir au Pingouin. Son ennemi lui tient tête à l'aide d'hommes de main se retrouve rapidement dos au mur...ou pas, mais je vous laisse le découvrir.

Un peu plus loin dans l'histoire, on retrouvera le démon Etrigan qui cherche à retrouver ses pleins pouvoirs et ce qui l'amènera à pactiser avec un autre démon. Même si on ne le voit que trop peu, le Commissaire Gordon est également de la partie. Il devra faire face à un nouveau dans son équipe, Forbes, qui cherchera à lui substituer son poste.

Dernier personnage qui fait son apparition : une jeune fille qui semble avoir des talents pour les technologies car elle réussit à s’approprier la Batmobile. On apprendra un peu plus tard le pourquoi de ce vol. Les plots qui concernent Gordon et la jeune fille sont assez minimes car l’attention est surtout centrée autour du Chevalier Noir. Un peu dommage car ces petite histoires auraient mérité un développement plus long, l’ensemble se terminant assez rapidement.

Enfin et sans révéler ce qui se passe, la fin reste ouverte et offre des perspectives sur lesquelles il serait être intéressant de s’arrêter plus en détails.

Graphiquement maintenant, si vous aimez le style du dessinateur cet album vous ravira. L’ensemble est plutôt bon et on apprécie les détails qui sont apportés aussi bien au personnage qu'à certaines éléments du décor. La colorisation ainsi que l’encrage sont également réussis et mettent en valeur les planches réalisées par les deux hommes.

En conclusion, Batman, la Nouvelle Aube est une histoire assez plaisante à lire même si l'on pourrait avoir tendance à rester sur sa faim en fin de volume. Même remarque pour les dessins qui, malgré le départ de David Finch, restent attrayants et quelque chose me dit que l’on reverra Jay Fabock d’ici quelque temps (cf : Batman Annual #1 New 52).


NOTE : 3/5


L’ALBUM D'URBAN COMICS

Après ce court résumé de l’intrigue, je voudrais maintenant revenir sur le volume proposé par Urban Comics. Même si la comparaison semble évidente voire facile, on remarque que l’édition est très similaire de celles proposées par Delcourt. Le carton de la couverture est un peu moins épais mais reste solide et agréable en main.

L’illustration sélectionnée pour la première de couverture est une peinture réalisée par David Finch et, personnellement, je trouve qu’elle donne envie d’ouvrir et de parcourir l'album. On note que la disposition des logos des deux éditeurs est semblable au Batman, Sombre Reflet, de même que les typographies et la couleur blanche au sommet de cette dernière.

 

En ce qui concerne le papier, il s’agit ici d’un brillant et non mat comme pour le DC Comics Anthologie. Pour autant, cela ne dessert pas les planches, bien au contraire puisque le rendu des couleurs est respecté. Au toucher, il semble que le grammage soit légèrement différent de celui utilisé par Delcourt mais de la même façon, cela ne gêne en rien la lecture.

Un élément que j'ai particulièrement apprécié est la frise chronologique présente en début d’ouvrage. Celle-ci permet assez simplement de situer et de lier les différents événements et les personnages de l'univers DC. Pour celles et ceux qui lisent les albums Star Wars, on retrouve ce principe bien utile, notamment lorsque le nombre de parutions s'étoffe.

Autre point très bien vu de la part de l’éditeur : un rédactionnel à la fin qui nous présente les envies du scénariste lors de la création de la série et qui introduit deux personnages qui sont apparus dans le titre avec la date de leur première apparition VO. Ce n’est peut-être pas grand-chose, mais étant encore novice dans l'univers DC, cela m’a permis d’en apprendre un peu plus. On retrouve une galerie de couvertures des épisodes originaux en pleine page et non en miniature, ce qui est toujours plus appréciable.

 

Enfin au niveau de la traduction. Cette dernière par Xavier Hanart reste très correcte et permet une lecture fluide. On a même le droit à un sympathique "anguille sous roche" de la part de Bruce Wayne mais je chipote.

Un petit défaut cependant que je voudrais souligner à propos de l'édition concerne le collage de l'album. En effet, j’ai remarqué qu’à force de tourner les pages, un espace se formait en début et fin de volume, ce qui laisse à penser qu'au fur et à mesure de la lecture, les pages pourraient se détacher. Un peu dommage en comparaison de la qualité globale qui est franchement bonne et j’espère que ce dernier point sera corrigé pour les futures parutions.


NOTE : 4/5

iSpawn
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